« We did it ! » Le cri du cœur de Kamala Harris, ancienne procureure de Californie et quinquagénaire dynamique et ambitieuse. Celui qui incarne la victoire démocrate et sa nomination comme vice-présidente du pays le plus puissant au monde. Une surprise ? Pas pour elle, un poste qu’elle a toujours eu dans le viseur. A défaut d’avoir accès au poste suprême. Une jolie femme d’origine afro-américaine, au sourire permanent, jeune et dynamique. Qui fera oublier, selon les observateurs, les précédentes femmes politiques qui ont traversé les mandats précédents. Plus expérimentées, mais plus âgées. Moins dans l’air du temps.
Une femme politique née en Californie en octobre 1964 de parents scientifiques. Son père est d’origine jamaïcaine et sa mère d’origine indienne. Un mélange de nationalités qui reflète une réalité aux Etats-Unis, melting pot de nationalités.
Côté vie privée, Kamala Harris vit au sein d’une famille mixte (son mari est blanc) et recomposée. Un quotidien qui la rapproche de celui vécu par plus d’un Américain.
Kamala Harris : une femme d’action
Nul doute que Kamala Harris se contentera d’être l’observatrice du pouvoir au masculin. Dans ses multiples interventions durant la campagne, elle a démontré qu’il faudra compter sur elle pour faire bouger les lignes. Derrière son sourire se cache une dureté dans ses décisions. Comme ce qui lui a été reproché quand elle était procureure de Californie.
Un atout jeunesse pour un président qui aura à mener des combats rudes et qui pourra compter sur Kamala Harris. Pour conquérir les cœurs dans une Amérique troublée, en proie au racisme et à la division de la population, dont une partie a juré de faire la vie difficile aux démocrates. Côté programme, Joe Biden et Kamala Harris misent notamment sur des investissements dans la santé, l’environnement et le soutien aux minorités.
Un futur plus féminin à la Maison Blanche ?
Une femme volontaire, proche de ses électeurs, et qui pourrait briser, enfin, le plafond de verre dans 4 ans. On sait déjà que Joe Biden ne se représentera pas pour un second mandat. Et si le président est forcé de quitter ses fonctions avant terme, les Etats-Unis auront la première femme à leur tête.
Avec l’arrivée de Kamala Harris, des murs sont définitivement tombés et le pouvoir n’est désormais plus limité aux mâles d’âge mûr. Comme la jeune quinquagénaire l’a d’ailleurs affirmé dans un tweet qui fera date : « Je suis peut-être la première femme à ce poste, mais je ne serai pas la dernière. Maintenant, chaque petite fille sait que c’est possible, que tout est possible. »