Le disco revient, and the beat goes on !

Par Philippe Degouy

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Avec les fameux pantalons pattes d’éléphant, les paillettes et les boules à facettes, les années 70 restent attachées au genre disco. Patrick Juvet, les Bee Gees, Chic, Dalida, les Pointer Sisters, Sylvester, Grandmaster Flash… Autant d’ambassadeurs du roi du dancefloor. Et que la quinquagénaire qui n’a jamais dansé sur Donna Summer ou Claude François nous jette le premier LP de Boney M !

Les années 70, à l’origine du genre

Nous sommes en 1976, un nouveau style musical est diffusé sur les radios américaines avec un son venu de France, celui du batteur Marc Cerrone et son Love in C Minor. Une rythmique joyeuse et dansante. Une forme de libération des corps, vite adoptée par les minorités afro-américaines ou homosexuelles pour le plus grand bonheur des discothèques, en plein essor. Le disco va rapidement séduire le grand public et intéresser des artistes pourtant situés à mille lieues du disco. Tous vont surfer sur le disco avec succès. Comme Dalida, Amanda Lear ou Sheila avec Spacer et son groupe S B Devotion . Même Claude François va profiter du filon avec deux titres qui rythment encore les soirées, Alexandrie Alexandra et Magnolia forever.  Mais après l’euphorie des années 70, le disco décline dans les années 80, ces années sida, oui mais sans disparaître totalement. Que du contraire, des versions remixées ravivent le disco dès les années 90, et des groupes puisent dans le disco pour sortir des tubes. Comme Daft Punk l’a bien démontré, notamment avec son single Get Lucky. En musique rien ne se perd, tout se transforme.

Le disco, ce phénix musical

Aujourd’hui, le disco est quinquagénaire. En pleine forme, il s’est adapté aux codes actuels pour séduire les nouvelles stars. Comme Julie Armanet et ses deux tubes Flamme et Le Dernier jour du disco. Mais aussi Corine et son album R ou Clara Luciani, et Respire encore, une chanteuse qui ne cache pas son attachement au disco. Un genre musical (re)découvert par différentes générations pour sa diversité et son côté festif. Recherché pour tenter de se libérer de l’ambiance anxiogène actuelle. Une nostalgie positive qui efface aussi le mépris longtemps resté attaché au disco. Let’s all chant !