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Steve McQueen, un papillon qui s’est envolé à 50 ans

Quatre décennies déjà. Décédé en 1980 des suites d’un cancer, Steve McQueen méritait bien un arrêt sur image, pour redécouvrir le chouchou de ces dames. Une carrière de rêve et une personnalité complexe.

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Des yeux bleus, une tignasse blonde, un sourire enjôleur. Le portrait craché de Steve McQueen, l’éternel séducteur et l’acteur de films devenus des légendes du cinéma. Celui qui a gagné son surnom de King of cool est mort le 7 novembre 1980, fauché à 50 ans seulement. Quarante ans après, son aura n’a pas faibli, pas plus que son influence sur toute une génération de jeunes acteurs.
Un acteur de talent, mais tout aussi fou de mécanique et de courses automobiles. Il faut revoir son film Le Mans pour s’apercevoir tout le plaisir ressenti par McQueen sur un circuit.

Un homme qui aimait jouer au dur mais qui cachait les blessures d’une enfance malheureuse, compensée en partie par ses choix de vivre à 100%. Tant sur les circuits qu’en amour, avec des relations multiples et parfois marquées par une certaine tendance à la violence. Ceci dit sans faire ombrage à sa mémoire. Résumer Steve McQueen ? Laissons cette tâche à son meilleur ami, James Coburn : « Steve ne doit pas avoir connu une minute de tristesse puisqu’il a tiré de sa vie tout ce qui était possible. »

Une icône de la mode masculine

Acteur, pilote, tombeur, Steve McQueen a marqué aussi son époque et les suivantes avec son look, cool mais classe. Certaines pièces comme les lunettes de soleil Persol, le pantalon Chino ou le blouson Harrington Baracuta G9 sont devenues des marques de fabrique liées à jamais à Steve McQueen. Tout comme la fameuse Mustang Fastback présente dans Bullitt.

Une évocation qui nécessite de revoir ses plus grands films. Bienvenus en cette période de confinement où le temps libre ne nous fait pas défaut. Le Chasseur, Les 7 mercenaires, Guet-Apens, Tom Horn, Reivers, L’homme qui aimait la guerre, Le Kid de Cincinnati

« Si l’on devait faire un film sur moi, c’est ainsi que l’on devrait l’appeler : la grande évasion. » (Steve McQueen)

Cinq classiques avec Steve McQueen à revoir

  1. Un film réalisé en 1968 par Peter Yates et qui peut se résumer par la fameuse poursuite automobile dans les rues de San Francisco. 12 minutes d’anthologie où Steve McQueen partage la vedette avec son bolide, la Ford Mustang.
  2. La grande évasion. Le classique du film de guerre réalisé par John Sturges en 1963 avec de nombreuses stars, comme James Coburn, Charles Bronson, Donald Pleasence.

 

  1. L’affaire Thomas Crown. Un policier esthétique réalisé par Norman Jewison en 1968. Un film romantique avec un jeu d’acteurs fantastique. Celui de Faye Dunaway et de Steve McQueen. A revoir.

 

 

  1. La Tour Infernale. Un peu moins à la mode aujourd’hui, le film catastrophe a gagné ses lettres de noblesse avec ce classique réalisé en 1974 par John Guillermin.

 

  1. Une biographie d’Henri Charrière réalisée par Franklin J. Schaffner en 1973. Avec Steve McQueen et Dustin Hoffman. Un film d’évasion caractérisé également par la musique de John Goldsmith.

 

 


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