Les secondaires sont terminées, mais avant de plonger dans des études plus poussées ou de travailler, les étudiants sont nombreux à vouloir s’accorder un moment, voire une année pour souffler, étudier une langue, faire du bénévolat, courir le monde.
Par Viviane Eeman
Partir à l’étranger après la rhéto pour une période qui couvre plusieurs semaines et jusqu’à plusieurs mois est devenu un must. A la clé, une certaine liberté. « A la base, dit Virginie, je voulais me prouver d’abord à moi et sans doute à la terre entière que je pouvais être indépendante et habiter sans mes parents ». Une pause qui permet de prendre du recul et renforce la curiosité, la maturité, le sens des responsabilités tout en étant souvent mise à profit pour développer une meilleure connaissance des langues. Du séjour linguistique au volontariat, des expériences enrichissantes et bien souvent encadrées, ce qui a le don de rassurer les parents.
LES SÉJOURS LINGUISTIQUES
Au créneau, l’apprentissage ou le perfectionnement d’une langue en immersion, du cours Intensif (le programme préféré des étudiants) au Multi-Langues en passant par les Préparations aux Examens de renommée internationale comme le Cambridge ou le très répandu TOEFL (Test of English as a Foreign Language). Chez EF notamment, l’expérience est ouverte à tous à partir de 12 ans avec une grande majorité entre 16 et 24 ans et des adultes dont des jeunes professionnels qui ont des écoles qui leur sont réservées. « Une immersion n’a rien à voir avec l’apprentissage en cours parce qu’on est obligé de se lancer, avec la peur de commettre des erreurs qui est le souci principal des débutants », remarque Thibaut Hardelay, directeur d’EF Belgique. Une formule qui a du succès puisque 20 % des étudiants repartent une seconde fois.
« C’est aussi une ouverture d’esprit. D’après plusieurs études, on constate que les personnes qui partent apprendre les langues en immersion réussissent mieux par la suite au niveau professionnel. Le fait d’avoir vécu dans un milieu différent et d’avoir côtoyé des personnes qui viennent des 4 coins du monde donne une ouverture qui aide pour l’avenir ». La langue préférée ? L’anglais est toujours le plus plébiscité. Il représente environ 70 % des demandes chez EF. Suivie de près par le néerlandais pour les francophones et vice-versa, le français pour les néerlandophones. L’espagnol est en augmentation, comme le chinois. Quant aux destinations les plus choisies, « si c’est pour un an à l’étranger, on retrouve en tête, la côte ouest des Etats-Unis avec San Francisco, Los Angeles, Santa Barbara.
Pour les courts séjours, c’est la côte est des Etats-Unis et l’Angleterre avec tout particulièrement Oxford et Londres », poursuit Thibaut Hardelay. « Nous avons remarqué que les Belges aiment partir dans des régions ensoleillées et chaudes. Dans ce cadre, Miami est très appréciée ». L’hébergement est assuré dans des familles d’accueil ou des résidences. Toutes les semaines, des activités sportives ou culturelles qui dépendent de l’endroit choisi sont proposées aux étudiants.