LA « DEUXIÈME RHÉTO »

Dans une famille, l’étudiant poursuit un cursus dans un collège pendant un semestre ou une année scolaire. A la clé, une plongée en totale immersion au plus près des habitudes locales. Une très belle expérience humaine ! « J’ai fait 4 mois en noyau, de septembre à décembre aux Etats-Unis via un organisme, explique Virginie. J’ai pu m’impliquer un maximum dans la vie extra scolaire. L’intérêt c’était de vivre la vie à l’américaine – grande fan de leurs séries, j’y tenais ! – avec les matchs de foot tous les vendredis soir, l’entraînement de l’équipe de basket, etc. Il y a une identité sport liée à chaque école et les élèves en sont très fiers comme de leur chorale ou de leur « band ». Le mieux est d’avoir un étudiant de son âge dans la famille parce que l’adaptation est encore plus facile. Le bémol c’est que les cours n’avaient pas grand intérêt. Mais si c’était à refaire, je recommencerais, car je préfère cette option à celle de suivre des cours avec des Français et des Espagnols. Point de vue langues, ça m’a vraiment permis d’avoir confiance en moi pour parler. »

LES PRÉPARATIONS UNIVERSITAIRES

« Ce programme est proposé afin d’acquérir le niveau linguistique requis pour entrer dans les universités anglo-saxonnes », explique Thibaut Hardelay. « Il allie cours de préparation, cours de méthodologie et cours académiques durant toute la durée du séjour. Le logement est prévu en famille d’accueil ou en résidence ». Le plus ? Une admission garantie dans l’une des 150 universités partenaires.

UNIVERSITÉ À L’ÉTRANGER : Maastricht à la frontière de la Belgique et de l’Allemagne

La plus internationale des universités est aussi la 2^e plus jeune des Pays-Bas. Bilingue (néerlandais/anglais), elle dispense presque tous les cours en anglais. Classée 15^e parmi les 100 meilleures du monde en 2014, elle a basé ses programmes sur une méthodologie innovante baptisée Problem-Based Learning. « UM comprend 47 % d’étrangers de 108 nationalités différentes dont le plus grand groupe est allemand. Après viennent directement les Belges », explique Zoé den Boer, Senior Recruitment Officer, Marketing & Communications. « L’engouement, je pense, provient de ce qu’ils sont proches de chez eux tout en ayant une expérience internationale. Les Liégeois, par exemple, viennent en train chaque jour. Le trajet est de 20 min seulement. Plusieurs étudiants ont une chambre côté belge. C’est moins cher et à 10 minutes seulement à vélo ». L’université dispose d’un centre de langues et d’une « Summer School » qui offre une large gamme de cours, notamment intensifs.