Voyage lumineux en Terre sainte

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Sur le boulevard Rothschild de Tel Aviv

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Le printemps va bien à Tel Aviv, quand sa lumière caracole dans son effervescent boulevard Rothschild et illumine les « beautiful people » qui y butinent du bon temps dans des cafés branchés, entre de prestigieux sièges de banque, galeries d’artistes et restaurants chics. L’architecture participe à cette belle vie, à l’ombre des beaux sycomores verts. Les kiosques à rafraîchissements vissés sur le terre-plein central et piétonnier, les bancs publics, jeux de boule et pistes cyclables, suscitent cet insouciant farniente. La promenade n’est pas que ponctuée de ces invitations à suspendre le temps devant une pâtisserie. Elle offre une folle expérience urbaine. En face, des immeubles sobres paraissent glisser dans l’air par la fluidité de leurs courbes, aucune fioriture ne les retient. Ils se revendiquent du Bauhaus, l’une des plus importantes écoles artistiques allemandes du XXe siècle. Les architectes du Bauhaus, mais aussi Le Corbusier, ont préféré la sobriété à la complexité. Ils ont fait appel à l’acier et au verre pour définitivement ancrer la modernité de cette ville cosmopolite ayant si peu de vieilles histoires à raconter.

Sur ce savoureux boulevard taillé en allée, se dresse, au numéro 16, la maison de Meïr Dizengoff, le premier maire de Tel Aviv. Dans le hall principal de l’édifice, le vendredi 14 mai 1948 à 16 heures, David Ben Gourion, chef de l’Agence juive, y a proclamé la création de l’État d’Israël. Aujourd’hui dénommée « Independence Hall », la maison a été reconvertie en musée dédié à l’histoire de la Déclaration.

On n’imagine vraiment pas que la fondation de Tel Aviv remonte à seulement 1909 et qu’elle a émergé d’un désert de sable. Elle est en effet issue du partage, par tirage au sort, de 66 parcelles de sable entre 66 familles, tout contre la vieille ville portuaire de Jaffa, très courue pour ses souks, ses boutiques à bijoux et d’artisanat et son marché aux puces.

En plus de cent ans, toute une vie trépidante a spectaculairement bourgeonné à Tel Aviv. Les multinationales s’y sont établies dans des tours à l’américaine. Toutes les grandes sociétés actives dans la révolution numérique y ont trouvé un terreau fertile à leur développement, sans doute à cause de la jeunesse qui y grouille avec insouciance et détachement par rapport à l’interminable conflit israélo-palestinien. On dit d’ailleurs de Tel Aviv qu’elle ne dort jamais.

Comment y aller ?

Tel Aviv est à près de 5 heures d’avion de Bruxelles.

En Israël, la langue nationale est l’hébreu. Environ 20 % de la population est francophone.

Il y a +1 heure de décalage avec la Belgique.

La monnaie du pays est le Shekel.

Avant d’embarquer, le voyageur pour Israël est pressé de questions, singulières et déroutantes, sur sa vie et sa famille. Elles peuvent faire appel à votre mémoire longue. C’est juste normal. La sécurité est absolue.

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