Les Belges ont la réputation d’épargner plus que la moyenne européenne, mais les temps changent. Et, en Belgique, le taux d’épargne des ménages est en baisse. Malgré tout, les Belges possèdent -ensemble- un pactole de 250 milliards d’euros sur leur compte d’épargne. Que faire de cette épargne afin d’obtenir les meilleurs rendements ? Petit tour d’horizon avec Vincent Petron, Personal Banker chez BKCP Banque.
Vu la nouvelle baisse des taux d’épargne, que conseillez-vous de faire avec ses économies ? Faut-il diversifier ?
Oui, l’épargnant qui aujourd’hui est à la recherche de plus de rendement est obligé de passer par la diversification de son portefeuille et par conséquent par la prise de risque. Mais attention, cette prise de risque doit être mesurée et contrôlée. C’est d’ailleurs un phénomène que nous constatons de plus en plus chez nos clients.
Comment peut-on évaluer le risque à prendre ?
Pour conseiller les épargnants il ne faut pas seulement tenir compte de leur aversion pour le risque, mais aussi de leurs connaissances et expériences en matière d’actifs financiers. Ces éléments doivent ensuite être corrélés avec leurs besoins à court, moyen et long terme.
Pour ceux qui veulent franchir le pas, nous évaluons d’abord la réserve financière qui ne doit surtout pas être investie à plus d’un an. Ensuite, nous procédons par paliers. Une garantie du capital reste souvent la base d’un portefeuille : une assurance de Branche 21, même si les rendements actuels ne sont plus ceux du passé, offre cette garantie.
Pour les insatisfaits des rendements actuels, l’étape suivante est sans doute un portefeuille obligataire à terme fixe, géré activement.
Enfin, pour la partie plus « dynamique », nous préférons ne pas faire le choix d’un seul scénario macro-économique. Même si des tendances peuvent être soulignées, les crises et les relances sont de plus en plus rapprochées dans le temps. Pour nos clients cela signifie qu’ils aiment de moins en moins choisir un secteur ou une zone géographique. Notre fonds patrimonial BKCP CORE FUND par exemple, répond entièrement à ce besoin : nous diversifions les actifs (actions, obligations, cash), les secteurs, les zones géographiques et les gestionnaires (sur le principe de ne pas mettre tous les œufs dans le même panier). Tout ceci fait l’objet d’une gestion dynamique porteuse de succès.
La simplicité et la diversification sont de vieilles recettes et pourtant elles n’ont jamais été aussi modernes.
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