Où placer ses économies ?

Reading Time: 5 minutes

L’immobilier garde la forme

On le sait, le Belge a une brique dans le ventre. L’immobilier reste l’un des placements les plus populaires pour les investisseurs. Cette année, on s’attend à un surcoût par rapport à l’an passé. Sur son site internet, Trevi Group, dont l’indice mesure la bonne santé du marché, souligne que 2019 devrait constituer une nouvelle bonne année pour l’immobilier. Tous les feux sont au vert : une demande soutenue, une production de logement qui se révèle suffisante, des taux d’intérêt stables etc.

Un marché immobilier qui devrait profiter également de la baisse des Bourses. Nul doute pour Trevi que les attentes des investisseurs seront rencontrées en 2019. Quant à acheter un bien immobilier, vers lequel se tourner ? Outre la maison ou l’appartement qui servira de domicile principal, les investisseurs se plaisent à acquérir un appartement pour leurs vieux jours, un appartement à la Côte ou en Ardenne.

Si vous ne souhaitez pas de frais importants en gestion locative ou en entretien, acheter un garage ou un kot à louer constitue une option intéressante, et lucrative. Tout comme acheter un kot bien situé. Pour les plus audacieux, l’achat d’un bien en viager est à envisager si vous avez des fonds propres disponibles. De très bonnes affaires sont possibles.

Le carnet d’épargne, le vilain petit canard

Les quelque 270 milliards d’euros qui dorment sur les comptes d’épargne le prouvent encore : ce type de placement reste populaire parmi les Belges. Certes, mais il représente sans conteste la plus mauvaise des solutions à choisir en 2019. Sauf à vouloir perdre à coup sûr une part de son capital investi.

S’il semble sans risque, par rapport à un placement en Bourse, placer les économies sur un carnet d’épargne ou un compte à vue, vous coûtera de l’argent. Si l’on prend en compte l’inflation qui avoisine les 2 %. Une épargne prudente dénoncée également par Etienne de Callataÿ : « de l’argent laissé dormant sur un compte d’épargne équivaut à une taxe de 1,9 % en termes de pouvoir d’achat. »

Les spécialistes conseillent généralement de ne conserver en cash qu’environ trois mois de salaire.

Acheter des actions ? Avec prudence

« Le scénario pour les marchés d’actions est un scénario de tenue correcte sur fond de croissance décente de l’économie, d’amélioration tempérée des bénéfices des entreprises et de modération continue des taux d’intérêt » souligne Etienne de Callataÿ. Pour l’investisseur qui souhaite placer une part de ses économies en Bourse, il doit savoir être patient et miser sur l’avenir.

Sans paniquer et pouvoir accepter une alternance de moments de baisse et de hausse. Pouvoir faire le dos rond face à certains avis de tempête et suivre l’adage bien connu : « tant que l’on ne vend pas, on ne perd pas ».

Le retour de l’or 

Considéré depuis toujours comme une valeur refuge pour une large part des investisseurs, l’or a connu une bonne année 2018 face à la baisse des autres marchés. Un métal dont les prix ont progressé de plus de 12,5 % sur le dernier trimestre. Si les économistes envisagent une bonne année 2019 pour l’or au vu des incertitudes persistantes sur les marchés ou liées à politique, il reste que cet investissement se doit lui aussi de ne pas être unique.

Avec encore et toujours ce credo à avoir en tête : diversifier ses placements. On estime qu’il est bon de ne pas investir plus de 5 % de son patrimoine dans l’or. Seul souci de l’or, il ne rapporte rien. Ni coupon, ni dividende.


© Fiftyandme 2024