Réserver une place de choix aux bonnes graisses dans son menu quotidien, pratiquer une activités physique régulière, se reposer et prendre du recul pour mieux gérer son stress, boire beaucoup d’eau et de thé vert pour se détoxifier… Découvrez nos conseils pour une belle harmonie corps-esprit au fil des ans.
On connaît souvent leur action protectrice du coeur et du système cardio-vasculaire (élasticité des vaisseaux sanguins, tension artérielle, formation des plaquettes…), leur bénéfice anti-inflammatoire, mais on ignore parfois que les omégas 3 jouent aussi un rôle prépondérant dans la formation du cerveau et le maintien de son bon fonctionnement. Ces acides gras interviennent en effet dans la formation des parois des cellules nerveuses, clés dans la transmission des informations nerveuses. Les omégas 3 les rendent plus souples, plus fluides et le flux nerveux peut donc mieux passer. Ils sont une sorte de lubrifiant du cerveau et de nos neurones. Si l’on recommande ces acides gras dès le plus jeune âge, au moment du développement cérébral, on sait aujourd’hui qu’ils peuvent également ralentir le déclin cognitif lié au vieillissement. Selon certaines études, les omégas 3 préviendraient ou ralentiraient encore les maladies dégénératives que sont Alzheimer et Parkinson.
Où trouver ces précieux acides gras ? En mangeant régulièrement des poissons gras (sardines, harengs, thon, saumon, maquereau…), des avocats, des noix, des oeufs aux omégas 3, en assaisonnant ses salades d’été avec des huiles végétales pressées à froid (tournesol, lin, colza…) et avec des graines de tournesol, de lin, de chanvre ou de chia, en ne lésinant pas sur les légumes verts, en adoptant pour le pain des margarines enrichies en omégas 3 comme Becel, en cuisinant à l’huile d’olive ou, mieux, avec Becel Original Liquide qui contient 3 fois plus d’omégas 3.
Les omégas 6 aussi améliorent le fonctionnement des systèmes nerveux, cardiovasculaire, immunitaire, ont une action anti-allergique et anti-inflammatoire. Mais consommés en excès, ils contrecarrent leurs propres bénéfices et ceux des omégas 3 en matière cardiovasculaire et anti-inflammatoire. Le rapport omégas 6/omégas 3 idéal se situe entre 1/1 et 1/3 or il évolue souvent entre 10/1 et 30/1. En cause ? L’industrialisation de l’alimentation qui a conduit à l’utilisation d’huiles raffinées plus stables (plutôt que d’huiles pressées à froid se conservant moins bien) et moins riches en omégas 3. La culture intensive a aussi engendré une diminution du taux d’omégas 3 dans les légumes verts, les viandes, les oeufs et les poissons.
Bougeons, c’est bon pour le moral !
On le sait, particulièrement après 50 ans, une activité physique régulière permet de garder ses muscles toniques et son cerveau bien oxygéné, son moral coloré. Pas besoin d’efforts violents, ce qui compte, c’est la régularité : 30 minutes de marche quotidienne, voilà qui constitue un très bon début. L’exercice physique agit sur le système nerveux en apaisant les personnes souffrant de stress ou d’anxiété. Après une demi-heure, l’apaisement se fait euphorie grâce à la sécrétion des endorphines, ces fameuses hormones du plaisir à effet relaxant et analgésique. Quand on pratique un sport de moyenne ou de haute intensité, la sécrétion de dopamine et de sérotonine remet en outre l’humeur au beau fixe. Mieux-être psychologique, gestion améliorée du stress, activité mentale boostée (mémoire comme esprit de décision), bonne image de soi grâce à une bonne condition physique et au maintien d’un poids de forme… Les arguments sont légion pour se mettre en mouvement, entretenir son corps et regonfler son mental. Le sport même à la cool améliore également la qualité du sommeil, crucial pour une santé physique et psychique optimale. Les temps de récupération permettant à l’organisme de se relâcher, de lâcher l’excès de pression et de stress.
Pas d’hygiène de vie de choix si l’on ne boit pas au moins 1,5 litre de liquide par jour, eau et thé vert confondus, si possible en dehors des repas, pour éliminer naturellement les toxines qui encombrent notre organisme. L’eau a aussi un impact sur l’humeur, la déshydratation étant associée à des sentiments de colère et de dépression. Elle permettrait également à notre cerveau de mieux fonctionner, en favorisant la concentration et en luttant contre les pertes de mémoire.