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Le ginkgo biloba, l’arbre aux écus et aux mille bienfaits

Ginkgo biloba. Voilà un nom plutôt abscons pour cet arbre à qui l’on attribue tant d’effets positifs sur notre santé. Et notamment en ce qui concerne les soucis liés à la démence et aux troubles de mémoire. Lesquels débutent dès la cinquantaine. Mais qu’en est-il ? Fifty vous informe.

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Le ginkgo, un vieil ami qui veille sur vous

Implanté en Europe au 18e siècle, le ginkgo biloba (plus connu sous le nom d’arbre aux écus), fait partie de ces végétaux qui se montrent particulièrement résistants aux dérèglements environnementaux. Les études sur ses propriétés médicinales ont réellement débuté en Allemagne dès les années 50. Et ce, même si les Chinois, pionniers en la matière de médecine naturelle, ont depuis longtemps utilisé le noyau du ginkgo pour un usage contre les troubles respiratoires. En Occident, ses feuilles sont récoltées pour développer des médicaments (gélules ou solutions) axés notamment sur les problèmes liés au déclin cognitif. Oui, mais pas seulement.

Des effets positifs et pluriels

Les avantages offerts par le ginkgo ont fait l’objet de centaines d’études, parfois relativisées par de nouvelles études plus récentes. Soit, mais à défaut d’avis tranché et définitif, conservons en mémoire les principales applications médicales pour lesquelles le ginkgo est fréquemment utilisé. Une liste non exhaustive. Tout n’a pas encore été découvert au sujet du ginkgo. Tant s’en faut.

  • Un effet anti-oxydant. Provoqué par la présence en grande quantité de flavonoïdes dans les feuilles. Des flavonoïdes qui ralentissent le vieillissement de l’organisme.
  • Réduction de l’anxiété et de la dépression. La prise de l’extrait baptisé EGb 761 (le plus prescrit) permet de réduire les symptômes.
  • Prévention des maladies cardiovasculaires. Le ginkgo cible les plaques d’athéroscléroses, ralenties dans leur formation.
  • Amélioration de la dyskinésie tardive, ce trouble du système nerveux qui induit des mouvements involontaires et répétitifs.
  • Rôle positif dans la maladie de Raynaud. En tant que vasodilatateur naturel, le ginkgo est souvent utilisé pour stimuler le système circulatoire.
  • Bienfait dans le déclin cognitif. Les études soulignent un effet plus visible au sein des personnes présentes dans la quarantaine et la cinquantaine. Dans le cas des malades atteint d’Alzheimer ou de démence, une cure aurait des vertus de stabilisation des troubles.
  • Amélioration de la mémoire et de la concentration. La prise de ginkgo se montre plus efficace, selon les études réalisées, avec des sujets âgés de 50 ans et plus.

Et quelques contre-indications

Une cure qu’il est préférable de débuter avec l’avis du médecin traitant. Et notamment lors de traitement pris contre le cancer (comme le souligne la Fondation contre le cancer). Par ailleurs, le ginkgo présente des risques pour les femmes enceintes, les personnes souffrant d’hémophilie ou celles qui doivent subir une opération chirurgicale. En cause, la propriété anticoagulante du ginkgo.

Présente aussi, la possibilité de légers maux de tête rencontrés lors de surdoses (soit plus que le dosage quotidien recommandé de 120 à 240 mg).


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