consommation d'alcool

Pourquoi et comment réduire sa consommation d’alcool ?

Consommé en société ou dans le strict cadre privé, l’alcool constitue toujours un sérieux problème de société. Mais des solutions existent pour ralentir sa consommation d’alcool et freiner son impact sur la santé.

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La causerie anti-alcoolique. Comment oublier ce sketch de Bourvil ? Un bon moment d’humour, certes, mais qui ne peut cacher le danger de cette consommation d’alcool aux effets parfois insoupçonnés. Comme l’aggravation de certains symptômes liés à la ménopause.

Les femmes et l’alcool, le mauvais cocktail

Si aucun doute n’existe quant à la toxicité de l’alcool, elle induit des effets plus délétères encore pour la gent féminine. Les raisons sont à rechercher dans une différence de structure corporelle par rapport aux hommes mais aussi dans la différence de métabolisme de l’alcool ingéré. D’où une alcoolisation plus rapide que pour les hommes.
Et comme l’explique le site aide-alcool.be, « le risque de mortalité est multiplié par 1,5 pour une femme consommant quotidiennement 75 g d’alcool par rapport à un homme ayant la même consommation. » Ce danger de la consommation d’alcool par les femmes est dénoncé par plusieurs études dont celle publiée par une équipe de médecins américains sur le site de la National Library of Medecine. Une étude dont les résultats soulignent les conséquences possibles de l’alcool sur la santé féminine, comme le risque de cancer du sein, de l’hypertension ou des crises cardiaques.
Et pour les femmes ménopausées, l’alcool peut aggraver certains symptômes comme les bouffées de chaleur, les troubles du sommeil ou ceux liés à la dépression. Une menace au cœur de l’étude conduite par le gynécologue Robert Goldfarb et publiée en décembre 2003 par le site Henry Ford Health.

Quelques astuces pour réduire sa consommation d’alcool

Sans se substituer à l’avis d’un médecin, adopter une routine peut réduire la place de l’alcool au quotidien. « Quelle meilleure idée que de se lancer un défi à plusieurs. Entre amies, collègues voire entre partenaires, pour se motiver et éviter ensemble les nombreuses tentations présentes en société. Avec une limite définie à ne pas dépasser, voire une période d’abstinence à prolonger le plus longtemps possible », explique Christiane Razen, coach comportementale.
De nombreuses alternatives aux boissons alcoolisées existent pour reprendre le contrôle sur sa santé. « Et si l’alcool sert à masquer un mal-être, rechercher de l’aide auprès d’un spécialiste peut aider à le remplacer par une solution bien plus efficace et durable », souligne la coach.
Diminuer sa consommation, soit, mais de combien de verres ? Selon Sciensano, « la limite est fixée à 10 verres par semaine, et pas tous les jours. »

Quand faut-il demander de l’aide ?

Autant de conseils pratiques qui peuvent ne pas suffire quand la consommation se montre excessive avec une addiction sévère. Un suivi médical s’avère alors nécessaire, mais parfois redouté ou refusé, par peur du qu’en-dira-t-on. L’alcoolisme reste encore un tabou à vaincre. Par ailleurs, de nombreuses asbl accueillent les personnes victimes d’addiction à l’alcool. Le Pélican à Bruxelles mais aussi le SSM Alpha à Liège ou, en Flandre, VAD.be. Sans oublier les Alcooliques Anonymes pour couvrir l’ensemble de la Belgique.

 

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