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Quels produits de toilette intime utiliser à la ménopause ?

Influencées par le matraquage publicitaire, de nombreuses femmes adoptent une large gamme de produits de toilette intime. Sont-ils nécessaires ? Et que faut-il utiliser à l’âge de la ménopause ? 

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Si une bonne toilette intime reste la meilleure des protections contre les infections et le souci d’inconfort, l’erreur souvent commise est d’en faire trop. Pour les femmes ménopausées, certaines habitudes suffisent à contrer les effets secondaires de cette période délicate. Voyons ce qu’il en est.

Le vagin, la victime collatérale de l’hygiénisme

Force est de constater que la femme moderne a tendance à en faire trop quant à son hygiène ingime. Au point de mettre en péril l’équilibre naturel d’une zone déjà si fragile. Il en va ainsi de cette pratique de douche vaginale qui fait bondir les gynécologues. Un geste néfaste pour le pH vaginal et la flore. Cet organe féminin possède un effet autonettoyant largement suffisant. Briser l’équilibre revient à augmenter le risque d’infections, comme les mycoses ou les vaginoses bactériennes. A la ménopause, le pH vaginal doit rester basique, aux environs de 8.

Quels sont les bons gestes à adopter ?

Pour maintenir le bon équilibre de la zone intime, plusieurs réflexes se doivent d’être appliqués. Dont le principal, celui de limiter voire de supprimer l’usage de savons et de gel douche. Et plus encore tous les produits à base d’alcool. Nocifs car trop agressifs du fait de leurs composés chimiques. Ensuite, on ne se lave pas (plus) les organes sexuels extérieurs avec un gant de toilette (un has been vecteur de bactéries) ou une éponge mais bien à la main. Petit rappel utile, le lavage se fait toujours de l’avant vers l’arrière. Pour éviter les risques de cystites. Et avec des gestes doux, sans frottement excessif.

De l’utilité de la toilette intime à la ménopause

Durant la ménopause, période délicate dans la vie d’une femme, le corps subit des bouleversements qui nécessitent une toilette régulière plus soignée. En cause, les petites fuites urinaires qui nécessitent une à deux toilettes quotidiennes. Quant aux déodorants intimes, ils sont à bannir car ils peuvent occulter une mauvaise odeur, signal d’alarme d’une possible pathologie.
Question lingerie, préférez des slips en coton, tissu plus agréable et plus sain que les tissus synthétiques.

Quels produits utiliser  ?

En règle générale, un savon doux naturel, ou pain dermatologique, suffit largement en cas d’absence de problèmes. Quant au savon de Marseille « naturel », il est à éviter. Bien peu adapté à la sensibilité de la zone intime. Quant aux produits lavants destinés à l’intimité, leur utilité n’est pas avérée, de l’avis des gynécologues.

La ménopause constitue une période durant laquelle le taux d’hormones diminue. Avec comme conséquence notable le risque de sécheresse vaginale, souci qui touche près d’une femme sur deux. Un inconfort qui peut altérer les pratiques sexuelles, notamment. Il peut donc être utile d’utiliser un lubrifiant naturel à base d’eau. L’huile de coco (excellent produit antifongique) est très efficace en usage quotidien. Pour le côté pratique, optez pour les tubes munis d’un applicateur.


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