Santé: l’actualité des sciences décryptée

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Tous les jours, de nouvelles études scientifiques apportent leur lot de connaissances parfois étonnantes, souvent porteuses d’espoirs et de promesses. En voici quelques-unes…

Par Common Sciences

 

Des champignons hallucinogènes pour combattre la dépression ?

Pour la première fois, la psilocybine, substance active des champignons hallucinogènes, a démontré son efficacité dans le traitement de la dépression chronique. L’étude a inclus un nombre restreint de participants (6 hommes et 6 femmes) souffrant de dépression chronique depuis près de 18 ans et résistant aux traitements habituels, notamment aux antidépresseurs. Après la prise de deux doses de psilocybine, les 12 volontaires ont connu une nette amélioration de leurs symptômes une semaine après. Et trois mois plus tard, cinq d’entre eux étaient en rémission complète. L’effet de la psilocybine est donc prouvé mais la méfiance reste de mise. En effet, cette substance est catégorisée comme une drogue de classe 1, les plus dangereuses.

Faire du sport à 40 ans, c’est moins de risques d’AVC à 65 ans

Lors d’une étude réalisée entre 1999 et 2009, les mesures des capacités respiratoire et pulmonaire de près de 20.000 adultes âgés de 45 à 50 ans ont été récoltées. Les participants ont ainsi pu être répartis en trois catégories : niveau de forme physique faible, moyen ou élevé. En comparant l’évolution de la santé de ces milliers de personnes jusqu’à aujourd’hui, les chercheurs ont constaté que les plus sportifs de l’époque présentaient un risque d’accident vasculaire cérébral à l’âge de 65 ans réduit de 37 % par rapport au groupe en faible forme physique. Cette étude confirme ainsi l’intérêt d’une activité physique régulière pour la santé cardiovasculaire. L’OMS recommande de pratiquer chaque semaine 150 minutes d’exercices modérés ou 75 minutes plus intenses.

Ce gène qui peut vous faire paraitre plus vieux que votre âge

Faire plus vieux que son âge s’expliquerait en partie par une variation génétique. Le gène incriminé, le gène « MC1R », a chez certaines personnes une mutation associée au fait de paraitre plus âgé, de deux ans en moyenne, par rapport aux individus possédant le gène normal. Cette implication de « MC1R » s’expliquerait par le fait que ce gène joue un rôle non négligeable dans des processus biologiques importants tels que l’inflammation et la réparation de l’ADN. Mieux comprendre l’action exacte de ce gène sur le vieillissement permettra certainement d’obtenir des éclairages importants sur la santé et la nature de la sénescence elle-même.

Mélanome : des chercheurs créent une molécule qui détruit les cellules cancéreuses

Des chercheurs français ont transformé et adapté une molécule habituellement utilisée dans le traitement du diabète pour la rendre capable de détruire les cellules cancéreuses de la peau. Cette nouvelle configuration lui permet de réduire la viabilité des mélanocytes sans être toxique pour les cellules normales. Cette molécule s’est avérée efficace chez la souris et aurait également une action similaire sur des lignées cellulaires provenant d’autres tumeurs comme le cancer du sein, du colon, de la prostate, du pancréas ou bien encore des gliomes ou certaines leucémies. Un essai clinique chez l’homme est envisagé prochainement.


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