Cocooner sa peau en hiver

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Circulation au ralenti

Et ce n’est pas tout. Le froid (sous la barre des 5° environ, donc pas nécessairement à des températures polaires) implique encore une constriction des vaisseaux sanguins dans notre organisme. « Dans un premier temps, la circulation périphérique baisse : le corps coupe la circulation en affleurement sous l’épiderme pour éviter de perdre trop de chaleur. Ainsi, la peau pâlit, se ternit, est moins alimentée en nutriments, en oxygène et moins irriguée, pénalisant son renouvellement cellulaire. Dans un second temps, on a tendance à devenir rouge parce que cette partie-là du corps est réalimentée pour éviter qu’elle gèle. »

On l’a compris : on ne peut pas dissocier le fonctionnement cutané de l’environnement dans lequel on vit. « Entre une peau caucasienne et une peau asiatique, par exemple, il n’y a quasi pas de différence génétique (de l’ordre de 0,03%). Ce qui fait vraiment la différence, c’est le climat, les UV, le taux de pollution, le mode de vie, l’alimentation… » Comme le souligne Marie-Hélène Lair, directrice de la Communication Scientifique chez Clarins. Effectivement, pour protéger sa peau des agressions hivernales, cela commence en buvant une quantité suffisante d’eau, d’infusions, de jus de fruits frais… « C’est peut-être aussi le moment de revoir ses habitudes cosmétiques et de remplacer les nettoyants qui se rincent à l’eau – souvent trop calcaire – par un lait suivi d’une lotion. » De ce fait, pour préserver notre précieux film hydrolipidique et ménager la ‘fonction barrière’ de notre peau.

Chocs thermiques

Plus que le froid à proprement parler, ce sont les chocs thermiques et hygrométriques qui abîment notre enveloppe cutanée. Chez Clarins, on en dénombre 17 en une seule journée. Aussi, bon à savoir, passer de l’atmosphère tempérée de l’intérieur au froid de l’extérieur puis à la voiture surchauffée, de l’air saturé d’humidité et de vapeur dans la douche à l’air sec du chauffage… Tous ces changements brusques stressent notre peau et accélèrent potentiellement son vieillissement. « Notre épiderme est une enveloppe et son rôle consiste à s’adapter en fonction des messages reçus », explique Marie-Hélène Lair.

« Quand il est en pleine santé, il y parvient mais en hiver, il est soumis à tellement de stress que les sensations d’inconfort arrivent très vite. » Une étude Clarins a montré que toutes ces transitions entraînent une diminution des molécules éponges (l’acide hyaluronique qui retient l’eau) dans l’épiderme et le derme. Une nouvelle gamme, Hydra-Essentiel, a donc été mise au point pour réactiver le pouvoir auto-hydratant de la peau.

« Nous avions entendu parler d’une plante à Madagascar, le kalanchoé, qui résiste à des variations importantes tout au long de l’année : en eau avec la saison des pluies puis la saison sèche et aussi en terme de températures. Nous en avons réalisé un extrait bio qui aide la peau à refabriquer ses molécules éponges. C’est notre philosophie de nous inspirer de la nature, de transposer des processus des végétaux à des mécanismes cutanés. L’hydratation reste la base de l’anti-âge. Il est aussi nécessaire que la peau soit parfaitement hydratée pour que les soins qu’on applique pénètrent et provoquent les bonnes réactions biologiques. »


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