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Faire la sieste pour améliorer sa santé

Einstein, Churchill ou Dali… Tous ont au moins un point commun : le goût pour une petite sieste réparatrice. Une pause encore entourée de préjugés dans notre société où la performance reste la norme.

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Qui n’a jamais piqué du nez après le déjeuner ? Avec l’envie de profiter d’une bonne petite sieste réparatrice. Une pratique moquée et assimilée aux personnes inactives ou pensionnées. Et vécue comme un tabou en entreprise, du temps perdu. Et si l’on brisait, enfin, la résistance à la sieste dans nos pays du nord de l’Europe pour imiter certains pays où la sieste est incluse dans la journée de travail. Comme en Chine où elle inscrite dans la Constitution depuis 1948.

Pourquoi profiter d’une sieste quotidienne ?

Outre le plaisir de s’offrir un moment de détente bien à soi, la sieste permet de profiter de nombreux bienfaits :

  • Récupération partielle d’un manque de sommeil.
  • Un sommeil léger pour désamorcer une période de tension.
  • Solution naturelle pour lutter contre la somnolence dans la journée.
  • Stimulation de la créativité, rendue possible par le sommeil léger.
  • Effet stimulant au réveil, par la production de noradrénaline.
  • Solution anti-stress et donc préventives contre les risques de maladies cardiaques.
  • Amélioration de la concentration.
  • Restauration de la vigilance et limiter les risques d’accidents.
  • Aide à la mémorisation des connaissances apprises dans la journée.

Quand prendre une pause ?

La sieste n’a pas besoin d’être longue pour offrir ses bienfaits. Celle que l’on qualifie de power snap, ou sieste énergisante, dure idéalement entre 10 à 15 minutes. L’idéal est de ne pas dépasser la trentaine de minutes. Passé le cap, le dormeur entre dans un sommeil profond, synonyme de difficulté d’émerger et de reprendre efficacement une activité. Avec ce sentiment d’être aussi fatigué qu’avant, sinon plus. Si la durée est importante, le moment de cette pause répératrice l’est tout autant. Le meilleur choix consiste à la pratiquer après le déjeuner, vers 13 ou 14 heures, quand la concentration se réduit. L’occasion de rappeler que le mot sieste dérive du mot latin sexta (sixième heure après le réveil) et de l’espagnol siesta. En français ancien, la sieste était aussi appelée méridienne, soit la moitié du jour. Oubliez la sieste en fin de journée. Elle risque d’entraîner des insomnies durant la nuit.

À éviter en cas de troubles du sommeil

Malgré ses bienfaits reconnus, la sieste n’est pas conseillée à tout un chacun. Elle est en effet à éviter par les personnes qui éprouvent des difficultés naturelles à s’endormir ou sujettes aux insomnies chroniques, ce mal qui touche de 20 à 36% de la population mondiale. Par ailleurs, le journal Ma Santé souligne qu’ « une longue sieste (de 1 à 2 heures) peut dérégler la qualité du sommeil des personnes plus âgées et être associée à un déclin cognitif et à des risques cardio-vasculaires. »

 

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