booster son système immunitaire

Comment booster son système immunitaire ?

En cette période de crise sanitaire, tous les moyens sont bons pour donner un coup de pouce à notre immunité ! Si le port du masque, la distanciation sociale et le gel hydro-alcoolique restent de mise, de récentes études attirent notre attention sur les bienfaits de la vitamine D, du sélénium et du zinc dans cette lutte planétaire contre le coronavirus. Explications.

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La vitamine D, une alliée de taille contre les virus ?

La vitamine D est essentielle à la mobilisation de nos globules blancs. Non seulement parce qu’elle les rend plus actifs, mais également parce qu’elle assure une prolifération des lymphocytes T et B. En outre, elle agit aussi sur les cytokines qui jouent un rôle important dans les symptômes de la COVID-19. De nombreux chercheurs soutiennent l’hypothèse que la vitamine D peut atténuer l’orage des cytokines et donc la sévérité de l’infection.

En résumé, un déficit en vitamine D pourrait accentuer de manière significative le risque de complications dues au coronavirus. Or, en Belgique, 8 personnes sur 10 présentent une carence en vitamine D (dont une majorité de personnes âgées ou souffrant d’obésité).

Lorsque que le taux plasmatique en vitamine D est au-dessus des 30ng/ml, chez 85% des cas (= 98 sur 115) les symptômes seront faibles. Mais si les taux sont entre 20 et 30 ng/ml, chez 70 % des cas (100 sur 144) les symptômes seront moyens à sévères. Enfin, si les taux sont en-dessous les 20 ng/ml les symptômes seront sévères à critiques dans 75% des cas (107 sur 141).

Où trouver de la vitamine D ? Celle qu’on surnomme la vitamine « soleil » est synthétisée par la peau grâce aux rayons UV. Pour un effet optimal, une séance de bronzette quotidienne doit s’effectuer sans crème solaire (qui bloque les rayons) et sans rougir. Toutefois, on évitera d’exposer son visage pour diverses raisons (comme les tâches et autres signes de vieillissement cutané). Vous pouvez aussi trouver de la vitamine D en petite quantité dans l’alimentation. Au menu ? Poissons gras (tels que le maquereau, la sardine ou le saumon), jaune d’oeuf, foie de veau et beurre, par exemple. Il existe aussi des produits laitiers enrichis en vitamine D, mais cet apport ne suffit pas à couvrir les besoins quotidiens. Par ailleurs, on notera que la graisse corporelle affecte les niveaux de vitamine D dans le sang (plus on a de graisse, plus la vitamine D qui est liposoluble se dilue). Veillez donc à garder un œil sur la balance ! Un supplément bien dosé, soit 1.500 ou 3000 u.i, c’est-à-dire un complément alimentaire quotidien de vitamine D3 naturelle associée à l’huile d’olive peut contribuer à atteindre le seuil conseillé d’un minimum de 30 ng /ml.

Pourquoi le sélénium est un influenceur à suivre de près ?

En plus de limiter le stress oxydatif, saviez-vous que le sélénium, cet oligo-élément essentiel qu’on retrouve dans l’alimentation (dont principalement les noix du Brésil, le poisson, la viande et les céréales), influence la gravité d’un certain nombre de maladies virale ? Tandis que la Chine compte des groupes de population dont le taux de sélénium est à la fois le plus faible et le plus élevé au monde (notamment en raison des différences géographiques qui affectent la qualité des sols), une équipe internationale de chercheurs a récemment trouvé un lien entre le degré de guérison à COVID-19 et le statut régional du sélénium. Par exemple, dans la ville d’Enshi, dans la province du Hubei, qui a la plus forte consommation de sélénium en Chine, les patients déclarés « guéris » étaient presque trois fois plus nombreux que la moyenne de toutes les autres villes de la province. En revanche, dans la province de Heilongjiang, où la consommation de sélénium est parmi les plus faibles, le taux de mortalité due à COVID-19 était presque cinq fois plus élevé. Des chiffres qui en disent long et qui mobilisent de plus en plus les scientifiques.

Le zinc, la clé pour accélérer le processus de guérison ?

Composant essentiel de nombreuses enzymes, le zinc est primordial pour le maintien et le développement des cellules immunitaires. Il a été mis en lumière qu’une déficience en zinc peut accroître les risques de pneumonie. De plus, une carence qui perdure dans le temps serait associée à une augmentation des réactions inflammatoires. Par conséquent, une supplémentation en zinc pourrait non seulement avoir des effets sur l’hyperactivité inflammatoire associée au coronavirus mais aussi probablement sur l’agent SARS CoV2 lui-même. Des tests cliniques sont actuellement en cours.

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Références :

  1. “Evidence that Vitamin D Supplementation Could Reduce Risk of Influenza and COVID-19 Infections and Deaths”; William B. Grant et al.;. Published: 2 April 2020 »
  1. “The Role of Vitamin D in Suppressing Cytokine Storm in COVID-19 Patients and Associated Mortality”; Ali Daneshkhah, Adam Eshein, Hariharan Subramanian, Hemant K. Roy, and Vadim Backman 10/04/2020 »
  1. Link identified between dietary selenium and outcome of COVID-19 disease – University of Surrey – EurekAlert ! Copyright © 2020 by the American Association for the Advancement of Science (AAAS)

 

 


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