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Découvrir la plongée avec bouteille après 50 ans

Quel quinquagénaire n’a pas rêvé devant « Le Grand Bleu », ce classique du cinéma des années 80 ? Et si la réalité remplaçait la fiction ? Avec un baptême de plongée à réaliser par exemple cet été.

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L’été constitue souvent la saison idéale pour concrétiser ses rêves et ses envies. Pratiquer de nouveaux sports ou découvrir de nouvelles sensations. Comme la plongée sous-marine, discipline en pleine expansion. Une aventure idéale pour explorer ce monde du silence si cher au commandant Cousteau. Une plongée parfaitement adaptée aux quinquagénaires à la condition d’une bonne préparation et d’un encadrement professionnel.

La plongée, un sport accessible, peu importe l’âge

Apprendre la plongée avec bouteille est-il encore possible à la cinquantaine, voire plus tard ? « Oui tout à fait, mais en tenant compte de ses limites physiques, et d’une résistance moins élevée qu’à la vingtaine », explique Jacques Lorient, coach sportif et plongeur expérimenté. « Le plongeur plus âgé, encadré par son moniteur, va devoir respecter ce que l’on appelle un palier de sécurité, soit 30 à 50 mètres au maximum. Et éviter une plongée trop rapide, pour ne pas endommager ses tympans, plus fragiles. La fonction respiratoire est aussi moins bonne, l’âge aidant. Tout comme le système cardiovasculaire, moins résistant à l’effort. Enfin, passé un certain âge, le risque d’accident de décompression peut survenir. Le principe de base consiste à toujours écouter son corps et à ne pas forcer. »
 Une pratique qui implique aussi d’adapter sa tenue en fonction de la saison, de la température et de la profondeur de plongée. Pour éviter tout risque d’hypothermie, plus élevé avec l’âge. De nombreux plongeurs privilégient ainsi les destinations aux eaux plus chaudes, qui permettent de revêtir une combinaison plus légère, dite combinaison humide (en néoprène de 3 mm).

Les conseils pour profiter pleinement de la plongée

« Si la plongée constitue un sport complet et magique, n’oublions pas que l’environnement dans lequel on évolue se révèle dangereux. Les plongeurs suivent une règle immuable : celle d’écouter son corps et son instinct. Si l’on se sent fatigué ou si l’envie de plonger est absente, mieux vaut s’abstenir et repousser la sortie à un autre jour. Avant de plonger, il convient de toujours bien s’hydrater car une sortie d’une heure provoque la perte de près d’un litre d’eau », explique Jacques Lorient.

De la nécessité d’avoir un avis médical positif

La plongée avec bouteille réclame une bonne condition physique et, surtout, le passage par la case médecin. De préférence un médecin-plongeur, ou spécialisé en médecine hyperbare. Plus habitué à gérer les examens liés à la discipline. La visite classique comprend un examen o.r.l., un électrocardiogramme ainsi qu’un test à l’effort (dit épreuve de Ruffier). D’autres examens complémentaires peuvent être prescrits en fonction de la condition physique du patient. L’état du dos sera, lui aussi, examiné. Il devra pouvoir supporter le poids d’une bouteille (de 10 à 15 kg) . Le médecin s’informera aussi de la prise de médicaments, aux effets potentiellement dangereux en cas de plongée. Comme les neuroleptiques et les antihypertenseurs.
Un examen médical annuel obligatoire qui n’oublie pas l’examen de la vision, Le plongeur doit être à même de pouvoir lire correctement les indications des instruments sous l’eau.

 

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