vélo électrique

Et si on passait au vélo électrique ?

De plus en plus de Belges ont remplacé la voiture par un vélo électrique. Un excellent choix pour la mobilité mais aussi pour la santé !

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Le vélo à assistance électrique donne un nouveau souffle à nos déplacements et loisirs ! Mais comment bien choisir son  VAE à 50 ans ? Classique (sans la barre centrale pour les femmes) ou en mode VTT ? À moins que votre mode de vie vous fasse pencher pour sa version pliable (pratique si vous combinez le vélo avec le train ou le métro) ? Tout dépend de l’usage qu’on en fait ! Que ce soit pour se déplacer rapidement d’un point A à un point B, circuler en ville ou découvrir la campagne, le vélo électrique s’adapte à nos besoins avec de plus en plus de confort grâce à des technologies intelligentes. Quant aux marques, elles sont légion. Parmi les plus connues et les plus recommandées, citons Orbea, Trek, Ebm, Elektra, Gazelle, Scott, Lapierre, Gitane ou Kalkhoff.

L’e-bike, le nouveau dada des quinquas ?

Selon le site traxio.be, il s’est vendu en 2019 quelque 470.000 vélos, dont 51% étaient des vélos à assistance électrique. Et 63% d’entre eux vendus avec un cadre pour femmes. Le site de Traxio (ex-Federauto) souligne encore que l’e-bike est toujours plus populaire au sein de la classe d’âge des 50 à 60 ans. Le prix moyen des vélos vendus oscille entre 2300 et 2500 euros. Un marché belge qui roule bien donc. Et loin d’être saturé.

Une pratique excellente pour la santé

Outre le fait de réduire certains problèmes de mobilité, générateurs de stress supplémentaire, l’usage du vélo n’offre que des avantages. On pense notamment au renforcement de la capacité pulmonaire et à la réduction des risques cardiovasculaires. Pour les femmes de 50 ans et plus, le cyclisme permet de maintenir la masse musculaire. Autre point positif constaté, une meilleure endurance qui se constatera au fil de vos promenades. Une récente étude* a également observé une amélioration des fonctions cognitives chez ses adeptes.

Comment bien choisir son vélo ?

« Avant de conclure votre envie d’achat, déterminez d’abord votre profil de cycliste. Combien de temps allez-vous passer sur le vélo ? Sur quel parcours ? Seule ou avec un enfant derrière vous ? » précise Clément, vélociste.Tout comme vous n’achetez pas une voiture sur Internet, sans l’essayer, vous ne le ferez pas non plus avec le vélo à assistance électrique. Il doit être testé en conditions réelles.


Première chose à faire avec le vélo qui vous tente :  essayez les freins (à choisir de préférence mécaniques ou hydrauliques à patins). Puis le démontage de la batterie et son remontage. Vous devez pouvoir effectuer ces gestes rapidement et simplement. Un revendeur spécialisé vous fournira les conseils utiles et vous vendra un vélo bien adapté à votre morphologie. Sans oublier le service après-vente, indispensable pour les réparations et la révision.

Si des vélos sont proposés à bas prix (de 500 à 900 euros) dans des magasins de grandes chaînes, les meilleurs vélos (bien équipés et dotés d’une technologie récente) valent entre 1200 à 3000 euros. Un coût, certes, mais qui vaut le coup ! Certaines entreprises offrent une aide à la mobilité si vous venez travailler avec votre vélo. Renseignez-vous auprès de votre service DRH.

Quant à l’autonomie de la batterie, elle varie en fonction de nombreux facteurs, mais se situe globalement entre 30 et 150 km. Largement suffisante pour vos trajets en ville. Le temps de recharge, demandera entre 2 à 4 heures selon le modèle. Sachez que son remplacement vous coûtera quelques centaines d’euros. Enfin, si le fait de devoir changer une roue vous angoisse, optez pour des pneus anticrevaison.

Dans les grandes villes, vous pouvez aussi miser sur le vélo partagé. Le site provelo.org/fr (provelo.org/nl)  permet par exemple de louer un vélo à assistance électrique pour 29 euros par jour (ou 22 euros pour 4 heures).

Un vélo bien pratique, certes, mais pour quels points négatifs ? « Pour moi, son poids (une vingtaine de kilos en général) me pose problème quand je dois le manipuler pour le ranger ou pour monter les marches qui mènent à mon bureau » déclare Dominique, fervente utilisatrice.

Comment limiter le vol ?

Votre vélo à assistance électrique risque d’intéresser les voleurs. Pour dissuader le vol, les constructeurs recommandent de retirer la batterie après l’usage du vélo. Sans elle, il ne sera plus aussi convoité. Evitez autant que possible  de le laisser dehors la nuit. Même si son efficacité n’est pas assurée à 100% face à un bon coupe boulon, un antivol bien solide ne sera pas un luxe. Préférez les modèles rigides, en U, ou les antivols de cadre. Enfin, il existe aussi une assurance contre le vol de vélo. Notamment chez AXA, les AP ou chez Ethias. Combien coûte-t-elle ? Sur la base d’un vélo neuf d’une valeur de 900 euros, la cotisation annuelle vous reviendra en moyenne à quelque 110 euros.

N’oubliez pas le casque !

Avec le vélo, il vous faudra aussi acquérir un casque. Comment le choisir ? Tout comme le vélo, il est préférable de ne pas l’acheter sur Internet. Un casque doit s’essayer, pour être sûr qu’il soit parfaitement adapté à votre morphologie crânienne. Petit truc pour savoir s’il est bien fixé : secouez la tête. Il ne doit pas bouger, et ne surtout pas descendre sur vos yeux. Préférence sera donnée aux casques munis d’ouvertures latérales (pour l’aération en été).

4  bonnes raisons d’adopter le vélo électrique :

  1. ACTIVITE PHYSIQUE: Vous faites du sport, à votre rythme et sans inconvénient !
  2. DISTANCE : La distance n’est plus un problème. Ni pour vous, physiquement, ni pour la batterie qui a aujourd’hui une plus grande autonomie et qui se recharge très vite.
  3. RAPIDITE : Les trajets sont plus rapides… Sans transpirer, il vous arrive souvent de dépasser les automobilistes aux heures de pointe.
  4. FACILITE : Les pentes se font plus douces. Vous avez l’impression de rouler sur du plat/le vent dans le dos en permanence…

* Menée par les chercheurs des universités de Reading et d’Oxford Brookes


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