piscine covid

Fréquenter la piscine en toute sécurité en période Covid

Pour beaucoup, le désir de nager se voit battu en brèche par la peur liée aux risques sanitaires des piscines publiques. Un sentiment renforcé par la crainte de contamination par le Covid. Mais qu’en est-il ?

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Sport idéal pour les quinquagénaires du fait de ses bienfaits pour la santé, la natation en piscine suscite pourtant certaines questions. En cause, ces mauvais souvenirs d’enfance, comme les verrues plantaires ou les soucis liés au chlore. Sans parler du risque lié au Covid. Comment profiter au mieux d’une séance en piscine ? Explications.

La piscine en période Covid

Face à la menace du Covid, les experts se veulent rassurants quant à la nage en piscine. L’eau n’est pas contaminante, du fait de la présence de chlore et de l’effet de dilution. Le risque est jugé insignifiant, même si vous buvez la tasse. Et si vous disposez d’une piscine extérieure, la chaleur de l’eau et les UV en été seront déterminants pour éliminer le virus. Dans les piscines, le risque n’est pas dans l’eau. Mais bien dans ce qui l’entoure, comme le bar ou les vestiaires. Là où la distanciation sociale se doit d’être respectée comme ailleurs. Pas de risque dans l’eau donc, mais présent en cas de contact avec les accessoires, comme les échelles, le plongeoir etc. Il est donc préférable de se laver (désinfecter) les mains dès la sortie de l’eau.

La verrue plantaire, la phobie du nageur

L’apparition de verrue(s). Un risque inhérent à la fréquentation d’une piscine. D’aucuns préconisent l’usage de chaussons de bain. Une solution qui semble ne pas suffire, aux dires des dermatologues, pour empêcher l’apparition de verrues.
Pour limiter le risque, le pied doit être propre et bien séché.

Et en cas de verrues, que faire ? Première chose, ne pas y toucher. Au risque d’aggraver davantage la situation. Un dermatologue pourra vous brûler la verrue en une séance. Des produits adaptés sont aussi disponibles en pharmacie pour une automédication, comme ces pansements anti-verrues.

Les mycoses, très présentes en milieu humide

Autre souci, les mycoses. Liées à certains champignons. Un risque souvent favorisé par le chlore qui fragilise les muqueuses. Elles peuvent se développer un peu partout sur le corps, avec comme conséquences des irritations, des rougeurs ou des troubles digestifs. Pour les éviter, une douche puis un séchage soigné se doivent d’être appliqués avant de quitter le vestiaire. La serviette de bain et le maillot devront aussi être mis à sécher. Un avis médical sera utile pour le choix du traitement (oral, en crème ou en lotion).

Le chlore, une affaire de dosage

Dès l’entrée dans l’établissement, si l’odeur de chlore se révèle forte, elle témoigne d’un dosage insuffisant de chlore dans la piscine pour faire face aux chloramines. Des composés chimiques produits par les nageurs eux-mêmes. Comme l’urine, la sueur, les cheveux, les restes de peau, les cosmétiques… D’où l’importance de la douche avant d’entrer dans l’eau.
Pour résumer, une puissante odeur de chlore signifie deux choses : un risque de soucis sanitaires ainsi qu’une mauvaise ventilation. Avec comme résultats pour les nageurs les plus fragiles, des yeux qui piquent et des soucis d’irritation au nez ou les poumons. Méfiance donc. Il peut être judicieux de changer de piscine.


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