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Le longe-côte, un sport à découvrir en vacances

Nul besoin de savoir nager pour se lancer à l’eau avec le longe-côte. Un sport d’extérieur aux multiples bienfaits. Convivial et praticable en toutes saisons.

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En été, les vacanciers en bord de mer ont deux choix possibles : le farniente sur le sable ou la pratique d’activités sportives. Pourquoi ne pas tester cette discipline au succès croissant : le longe-côte ? Un sport idéal pour se maintenir en forme à la cinquantaine.

Le longe-côte, de quoi s’agit-il ?

Comme son nom l’indique, le longe-côte consiste à marcher en groupe le long des côtes (d’une mer, d’un océan, voire d’un lac). Avec de l’eau à hauteur de la taille ou des aisselles. Une activité née dans le nord de la France en 2005, imaginée par Thomas Wallyn, entraîneur sportif. Une sortie, encadrée, dure généralement entre 40 minutes et 1 heure 30 selon le niveau des « longeurs ».

Une pratique aux bienfaits multiples

Les nombreuses vertus du longe-côte expliquent la popularité en hausse du sport :

  • Facilité d’apprentissage. Nul besoin d’avoir un passif sportif. Les sorties sont adaptées à l’âge et à la condition physique des « longeurs ».
  • Renforcement musculaire et cardiovasculaire
  • Effet détente garanti
  • Sport sans risque de traumatisme articulaire
  • Amélioration de l’endurance et de l’équilibre
  • Convivialité
  • Circulation sanguine renforcée.

Quelques recommandations à suivre

« Non, le longe-côte n’a rien d’une baignade pépère. Il s’agit réellement d’un sport, qui réclame une certaine préparation », explique David Moens, coach sportif. « Des accidents peuvent survenir avec une mauvaise préparation physique ou une méconnaissance du littoral, des vents et des marées. Je déconseille toujours aux sportifs de partir seuls sur une côte qu’ils ne connaissent pas. Des trous d’eau ou des courants dangereux peuvent constituer des risques majeurs. De même, pas question pour des (grands-)parents de partir avec des enfants trop petits, qui risquent de perdre pied et de se noyer. Mieux vaut partir sous la direction d’un moniteur confirmé. » David Moens insiste aussi sur le fait de ne jamais pratiquer le longe-côte en dehors des heures de présence des maîtres-nageurs. Dernière recommandation utile : s’assurer auprès de son médecin de sa bonne santé cardiaque, car l’organe est fortement sollicité.

Comment s’équiper pour le longe-côte ?

Pour les sports aquatiques, un maillot et une serviette suffisent généralement. Mais qu’en est-il pour le longe-côte ? David Moens répond : « Sans représenter un gros budget, l’équipement pour le longe-côte s’avère relativement important. Même s’il fait soleil avec des températures agréables, le fait de passer beaucoup de temps dans l’eau va vous refroidir. Une combinaison de qualité s’avère indispensable. Elle peut se louer mais je conseille d’avoir sa propre combinaison, pour des raisons d’hygiène. Une combinaison complétée par des chaussons protecteurs, en néoprène idéalement. On ne pratique pas le longe-côte pieds nus. Au risque, sinon, de blessures et d’infections causées par ce qui se trouve sur le fond. Rochers, débris divers… » 
Outre ces indispensables, ajoutons aussi l’achat de gants adaptés, d’un bonnet pour se protéger des effets de l’eau salée et du soleil sur les cheveux. Et pour celles et ceux qui ne savent pas nager, des bouées de bras peuvent rassurer. 
Sans oublier les lunettes de soleil et la crème solaire à l’indice le plus élevé (50+) pour se protéger les yeux et la peau du visage face aux UV.

 

Photo Shutterstock.


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