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Le sport, cet allié contre l’asthme

Si vous souffrez d’asthme, la maladie ne constitue pas un obstacle à la pratique d’un sport durant cet été. Moyennant cependant certaines précautions. Explications.

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Contrairement à bien des idées reçues, le sport (modéré) est recommandé pour qui souffre d’asthme. Il permet notamment de renforcer sa capacité pulmonaire et ses muscles respiratoires. Mais aussi de profiter de plus longues périodes sans crises.

Contrôler son asthme, premier réflexe à adopter

Avant de débuter le sport, votre pneumologue réalisera un test pour déterminer si l’asthme est contrôlé ou pas. En cas de crise récente, il est recommandé d’attendre quelques jours avant de pratiquer un sport. L’usage d’un cardio-fréquencemètre sera bien utile pour contrôler l’intensité de l’effort et limiter le risque de crise. Pour une femme de 50 ans, la zone optimale est comprise entre 120 et 130 battements par minute.

Les sports d’endurance, à privilégier pour l’asthme

Bonne nouvelle, les sports recommandés aux personnes asthmatiques sont également ceux qui offrent de nombreux bienfaits aux quinquas. Ils développent la capacité pulmonaire et réduisent l’essoufflement tout en faisant travailler une large gamme de muscles. Que l’on opte pour la danse, le running, le cyclisme ou la marche nordique. Quant aux sports à haute intensité (foot, tennis, squash, volley…), ils se pratiquent avec prudence, pour le risque de déclenchement de crise d’asthme dite d’effort. Bénéfiques également, les sports de moyenne montagne, comme les randonnées ou le ski. Excellents pour l’absence d’allergènes déclencheurs de crise. Mais la haute montagne (plus de 2500 mètres) sera évitée, pour la présence d’air froid et sec, peu compatible avec l’asthme. La natation, sport d’endurance par excellence, reste classée parmi les sports recommandés. Pour autant de la pratiquer dans une piscine dépourvue de chlore. Un produit hautement allergène.

Les sports plutôt à éviter

Peu de sports sont réellement à bannir. Sauf la plongée sous-marine. Non seulement pour les éléments déclencheurs présents dans les bonbonnes d’air comprimé, comme l’air froid et sec, mais également pour le risque majeur en cas de crise soudaine sous l’eau. Impossible pour la nageuse de remonter rapidement en surface pour profiter de son bronchodilatateur du fait des paliers à respecter. Il sera nécessaire également d’éviter ceux qui peuvent déclencher des crises du fait des allergènes présents. Comme ces sports où l’animal est présent, l’équitation par exemple. Attention aussi aux sports qui utilisent des tapis de sol, souvent riches en poussières, des allergènes connus. Les sports de combat, la gym en salle etc.

Quelques recommandations bien utiles

Outre le fait de contrôler régulièrement son asthme, il est bon d’avoir toujours à disposition le traitement d’urgence (prévu pour une action longue durée, de type bêta-2 agoniste) pour traiter les premiers effets d’une crise. Avoir un partenaire de sport peut rassurer également en cas de sortie extérieure. L’activité sportive sera idéalement pratiquée en extérieur, pour éviter ces salles et vestiaires souvent riches en poussières. Une ambiance plutôt délétère pour la santé de la sportive asthmatique. Tout comme l’air pollué et trop sec des villes, évité autant que possible.


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