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Mieux gérer ses insomnies

À la cinquantaine, une vie active (trop) stressante se charge bien souvent de troubler le sommeil. Avec un risque accru d’insomnies.

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Quel est le ou la quinquagénaire à pouvoir se vanter d’un sommeil parfait en permanence ? Le stress, la ménopause et autres problèmes de santé peuvent influer sur sa qualité. Avec ces fameuses insomnies qui peuvent ruiner tout espoir d’une nuit de repos. Un trouble pour lequel existent des solutions.

Les insomnies : de quoi parle-t-on ?

Deux types d’insomnies cohabitent. Passagère, quand elle se révèle comme la conséquence d’un événement survenu. Et chronique quand l’insomnie survient plusieurs fois par semaine durant plus de 3 mois. Ses symptômes se résument par des difficultés à s’endormir, des nuits courtes, des réveils nocturnes, un réveil matinal précoce.
Quant à la prévalence, l’insomnie concerne environ 20% de la population. Comme l’indique l’Institut Scientifique de Santé Publique, « plus de 23% des femmes belges seraient concernées par l’insomnie, contre 17% pour les hommes. »

Quelles sont les causes fréquentes des insomnies ?

De nombreux facteurs déclencheurs entrent en jeu. Il en va ainsi de l’âge, qui influe négativement sur la qualité du sommeil. On dort souvent moins bien à 60 ans qu’à 30 ans. Une vie trop stressante, une surcharge de travail, diverses pathologies, un sentiment d’anxiété permanente peuvent générer des insomnies. Comme aussi la prise de certains médicaments, pour le cœur ou pour traiter les problèmes liés à l’hyperthyroïdie.

Des conséquences multiples

Les effets de l’insomnie peuvent affecter le quotidien à des degrés divers :

  • L’impression de n’être pas reposé.e
  • Une somnolence diurne
  • L’impression d’être fatigué.e en permanence
  • Difficultés de concentration et de mémoire
  • De l’irritabilité
  • De l’angoisse
  • Des risques de dépression
  • L’envie de dormir

Des solutions naturelles à l’insomnie

« Mal dormir n’est pas une fatalité. Première chose à mettre en place : un scénario du coucher à adapter à son quotidien. Avec un horaire régulier, le respect des signaux comme les bâillements répétés. Un rituel du coucher dépourvu des excitants qui peuvent nuire à l’endormissement comme la prise de caféine ou la consultation d’écrans avant de se mettre au lit. Attention, si l’alcool va aider à s’endormir rapidement, il va aussi provoquer des réveils nocturnes avec la difficulté de se rendormir. L’important consiste à se créer une routine au moment de rejoindre son lit. Avec un peu de musique, quelques pages d’un livre apaisant », explique Sarah Eluart, psy. Que faire en cas d’insomnie ? « Sûrement pas rester dans son lit à ruminer et à chercher le sommeil. Après 15 minutes d’éveil, levez-vous ou prenez un livre pour attendre la prochaine phase d’endormissement. Et éviter le stress superflu », conclut Sarah Eluart.

Quand faut-il consulter ?

Si l’insomnie devient un obstacle à une vie normale, une consultation auprès du médecin traitant sera nécessaire pour la recherche d’une solution adaptée. Une consultation qui peut éventuellement être suivie par un traitement basé sur des thérapies cognitivo-comportementales (TCC) pour agir sur les origines de cette insomnie. Des thérapies destinées à retrouver le sommeil et à éviter la prise de médicaments. Les somnifères présentent en effet un risque élevé d’accoutumance et des effets secondaires ainsi qu’une interférence possible avec d’autres traitements médicamenteux.

 

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