Pathologie habituellement liée au cliché du quinquagénaire masculin en surpoids, l’apnée du sommeil n’épargne pourtant pas les femmes. Et plus encore à la ménopause où les soucis liés au sommeil peuvent révéler la présence de l’apnée obstructive du sommeil (AOS). Une pathologie qu’il convient de traiter pour une qualité de vie à préserver.
L’apnée du sommeil, de quoi s’agit-il ?
L’apnée nocturne s’explique aisément. Durant le sommeil, les voies respiratoires s’obstruent en fonction de différents facteurs physiques. La circulation de l’air entravée entraîne alors un réveil inconscient commandé par le cerveau pour permettre l’ouverture des voies respiratoires. En cas d’apnée obstructive du sommeil, ce mécanisme se produit tout au long de la nuit. L’apnée du sommeil qui n’est pas détectée et donc traitée peut mener à de l’hypertension artérielle, des AVC plus fréquents, de la dépression ou du diabète de type 2. Les données disponibles soulignent que 20% de la population sont concernés. Avec un impact quant à la santé individuelle et collective. Dont une baisse de la productivité et un risque accru d’accidents de la route faute de concentration.
Quels sont les symptômes constatés ?
Souvent identiques pour les femmes et les hommes, les symptômes se résument par :
- Un sommeil non réparateur
- Une fatigue permanente
- Certains signes de dépression
- Des maux de tête au réveil
- Une hypertension artérielle
- Le besoin fréquent d’uriner durant la nuit
- De l’insomnie
- Des sautes d’humeur
- Un risque d’obésité
- Des ronflements
- Des bruits d’étouffements pendant le sommeil
Les femmes, une cible à risques
Si l’apnée du sommeil est souvent liée à un public masculin , la réalité est toute autre à la lecture des études disponibles en ligne. Si le rapport varie de 2 à 3 hommes pour une femme touchée, les diagnostics se révèlent imprécis avec des symptômes souvent attribués à d’autres maladies. Pour les femmes ménopausées, l’apnée du sommeil est moins souvent détectée ou envisagée car certains symptômes constatés comme de l’insomnie, des troubles de l’humeur ou de la dépression peuvent être associés à ceux liés à la la ménopause. « Obtenir un avis médical reste donc de bon conseil, tout comme la réalisations de tests d’apnée du sommeil, à réaliser chez soi ou dans les cliniques du sommeil. Un bon diagnostic posé pourra limiter le risque cardiovasculaire provoqué par l’apnée du sommeil à la ménopause » explique le site Apnée santé.
Quels sont les traitements possibles ?
Sans remplacer un avis médical professionnel adapté, plusieurs pistes peuvent être avancées à titre informatif. Comme une modification du mode de vie pour éviter notamment le surpoids, facteur déclencheur. S’il n’existe pas de traitement médicamenteux pour traiter l’apnée, différentes approches se révèlent efficaces. Comme le dispositif fréquemment utilisé : le traitement par ventilation à pression positive continue. Un masque que le patient porte la nuit et qui insuffle de l’air par le nez pour laisser les voies respiratoires ouvertes en continu. Pour les cas sévères, de la chirurgie peut être envisagée. Comme une trachéotomie.
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