hypersomnie

L’hypersomnie ou quand le temps de sommeil n’est jamais suffisant

Parmi les multiples troubles liés au sommeil, l’hypersomnie n’est pas le moins pénible à vivre. Une forme de somnolence diurne à traiter pour retrouver une meilleure qualité de vie. Mais des solutions existent.

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Vous subissez fréquemment un réveil pénible, avec cette impression de n’avoir pas assez dormi, malgré vos 8 heures de sommeil ? Une somnolence vous accompagne durant la journée ? Une forme d’hypersomnie constitue peut-être la cause de ces soucis de sommeil. Si fréquents à la cinquantaine.

L’hypersomnie, de quoi s’agit-il ?

L’hypersomnie se caractérise par un sommeil profond la nuit et de longue durée, généralement sans réveils nocturnes, et par un réveil difficile. Le dormeur peine ainsi à émerger, avec l’impression d’avoir passé une nuit blanche. Un besoin de sommeil anormal qui se poursuit en journée avec de fréquents moments de somnolence et le besoin de longues siestes. L’hypersomniaque semble ne jamais pouvoir combler son besoin de sommeil. L’hypersomnie est heureusement relativement rare, mais avec une prévalence incertaine, comprise entre 1 sur 10.000 et 1 sur 100.000 personnes. Une pathologie dont les causes ne sont pas encore clairement connues et expliquées. Ce qui explique pourquoi l’hypersomnie est qualifiée d’idiopathique par le corps médical. Une forme d’hypersomnie dite primaire pour la différencier de l’hypersomnie secondaire et conséquence d’une autre pathologie. Comme une dépression.

Quels sont les symptômes de l’hypersomnie ?

  • Une (trop) grande facilité d’endormissement.
  • Une hypovigilance diurne.
  • Un réveil difficile avec la difficulté d’émerger.
  • Une envie de longues siestes.
  • Une somnolence diurne, mais différente de celle rencontrée avec la narcolepsie.
  • Des difficultés de réflexion et de concentration.

 

Quels sont les traitements possibles ?

Face à l’hypersomnie, l’automédication ne constitue pas la bonne solution. Une consultation auprès d’un généraliste s’avère nécessaire avant, probablement, de consulter un service spécialisé. Les formes d’ hypersomnie sont notamment prises en charge par le laboratoire du sommeil de l’hôpital Érasme à Bruxelles.
Cette pathologie invalidante ne peut rester sans traitement, au vu des conséquences néfastes sur la vie quotidienne : des performances professionnelles de faible qualité, un risque d’endormissement au volant et un bien-être altéré, avec des conséquences sur la vie de couple.
Avant de déterminer le traitement à apporter, une batterie de tests sera effectuée par le spécialiste pour éliminer les autres pathologies possibles et poser le bon diagnostic.
Parmi les examens possibles, peut figurer une polysomnographie. L’examen de référence, souvent prescrit pour les troubles du sommeil non liés à des soucis respiratoires.
Quand l’hypersomnie primaire est définie, les solutions reposent sur des traitements médicamenteux destinés à stimuler la vigilance nocturne. Une pathologie pour laquelle la luminothérapie est également employée, notamment pour stimuler les phases de réveil.
Un traitement combiné avec un mode de vie le plus sain possible pour assurer un sommeil de qualité. Avec une faible consommation d’alcool, de tabac et de café. Mais aussi des activités en extérieur régulières, un coucher à heures fixes.
Autant d’informations qui, naturellement, ne peuvent se substituer à un avis médical autorisé.

 

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