Une sieste présente dans le pack salarial ?
Dans une époque où les performances professionnelles sont mises à l’honneur en mode ‘marche ou crève’, évoquer les bénéfices d’une bonne sieste peut ressembler à une provocation. Mais les mentalités changent (enfin), et de nombreuses sociétés de pointe, comme Google, Renault ou Adidas, la recommandent à leurs employés. Pour améliorer leur productivité.
Sieste, mode d’emploi
Se reposer à la mi-journée, soit, mais combien de temps ? Pour éviter la somnolence post-sieste, il est recommandé de lui consacrer une dizaine de minutes, entre 12 et 14h.
Pour éviter de plonger dans un profond sommeil, Salvador Dali pratiquait la sieste avec une cuillère à la main. Et dessous un plateau de métal. Quand il s’endormait trop profondément, la cuillère tombait et le réveillait. Une sieste éclair pratiquée de plus en plus et connue aujourd’hui sous l’anglicisme de power nap.
Le repos, pour les VIP aussi
Si le fait de vous retirer de la vie active pour quelques minutes de repos vous complexe, songez à ces grandes personnalités qui furent de grands adeptes de la sieste : Einstein, Napoléon, Churchill, John Kennedy, Victor Hugo. Tous avaient compris l’importance de ce moment de paix dépeint dans le livre L’éloge de la sieste (éditions TNR), de Bruno Comby. Une sieste qui serait, selon l’auteur, inscrite dans nos gènes. Alors ? Pourquoi aller à l’encontre de la nature ?
Quels en sont les avantages ?
Avec l’âge, les nuits sont plus courtes, donc moins réparatrices. Le fait de dormir quelques dizaines de minutes en milieu de journée permet de combler, en partie, un manque de sommeil.
- Elle permet d’améliorer les fonctions cognitives et d’améliorer l’apprentissage et la création.
- Se reposer en milieu de journée permet de recharger ses batteries pour attaquer le reste de la journée.
- La sieste réduit le stress. Il n’est même pas besoin de dormir, s’allonger et fermer les yeux suffit.
- La pratiquer permet d’éviter la somnolence post-déjeuner