examen oculaire

Quand et quel examen oculaire faire ?

Dès la cinquantaine , voici venu le temps de surveiller davantage certains organes. Dont vos yeux. A faire examiner régulièrement par l’ophtalmologiste pour un bilan. Mieux vaut prévenir que guérir. Petit tour d’horizon des examens généralement pratiqués lors d’une consultation « standard ».

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Des signaux d’alerte

Vous commencez à voir moins bien de loin ou de près, ou flou ? Une matinée passée devant un écran génère des céphalées ? Quelques signes précurseurs qui vous indiquent que le moment est venu de prendre rendez-vous chez l’ophtalmologue. Et même si vous n’avez aucun symptôme visible d’ailleurs. Avec la cinquantaine, les risques liés à la cataracte, au glaucome, à la DMLA augmentent. Pour ces maladies liées à l’œil, le temps joue contre vous. Avec des effets irréversibles sur votre vision. Autant ne pas les négliger donc.

Quand prendre rendez-vous ?

Dès 50 ans, la règle consiste à ne pas laisser d’intervalle de plus de deux ans entre deux visites. Dès 60 ans ou en cas d’antécédents familiaux, la visite sera annuelle. Pour surveiller les risques d’apparition de maladies oculaires. Un rendez-vous à prendre en urgence en cas de douleurs ou de troubles persistants.

Quel examen oculaire faire ? 

Outre les examens énoncés ci-dessous, d’autres tests plus techniques peuvent être pratiqués selon les antécédents du patient et les plaintes énoncées. Comme la recherche des anomalies du vieillissement au niveau de la zone maculaire.

  • La mesure de votre acuité visuelle

L’examen classique que vous connaissez depuis vos premières visites médicales scolaires. Il consiste à lire une série de lettres majuscules jusqu’aux plus petites lisibles. Ce tableau, inventé au 19e siècle, est appelé optotype de Snellen. L’acuité décline généralement dès la quarantaine et l’arrivée de la presbytie (soit la perte d’élasticité du cristallin).

  • Examen des milieux oculaires

A l’aide d’un biomicroscope, l’ophtalmologiste va examiner l’état de votre cornée, du cristallin ainsi que ce que l’on nomme la chambre intérieure, soit l’espace de l’œil entre l’iris et la cornée et rempli de l’humeur acqueuse.

  • Examen du tonus oculaire

Un test qui se pratique avec un colorant et un anesthésiant sous forme de collyre. Le médecin étudie la pression intraoculaire à l’aide d’un tonomètre à air ou à aplanation. L’examen est lié au risque constaté de développement de glaucome.

  • Test du réflexe photomoteur ou réflexe pupillaire

Sous cette expression sibylline se cache l’étude de l’ouverture et de la fermeture correctes de la pupille. A l’état normal, elle doit se contracter sous la lumière projetée et se dilater en cas d’obscurité.

  • Le fond d’œil

Un examen indolore qui permet de déceler certaines pathologies. Dont la DMLA, le glaucome ou le risque de décollement de la rétine pour les personnes myopes. Le fond d’œil a pour vocation également de permettre de déceler d’éventuelles complications. Liées au diabète, à des tumeurs cérébrales ainsi qu’aux cas d’hypertension artérielle. L’examen est réalisé à l’aide d’un ophthalmoscope, un accessoire composé d’une loupe et d’un système d’éclairage de l’arrière de l’œil.


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