hoquet

Comment calmer le hoquet

Généralement bénin et occasionnel, le hoquet n’en reste pas moins irritant lors de son déclenchement. Des solutions pratiques existent pour réduire la durée de ce spasme.

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Des « hics » et des « hocs » en cascade, et voilà ce fichu hoquet de retour. Pour déclencher l’hilarité générale et la gêne pour celle ou celui qui en est victime. Un spasme capable de ruiner un rendez-vous amoureux ou un discours professionnel. D’où vient-il ? Comment l’éviter et le traiter ? Voyons ce qu’il en est.

Le hoquet, aux origines du mystère

Le hoquet, appelé aussi myoclonie phrénoglottique, appartient à cette classe de troubles de santé pour lesquels subsistent encore des zones d’ombre. Ses causes, comme son utilité, ne sont pas connues avec certitude. Le hoquet est défini par le site cancer.ca/fr  comme « un spasme non intentionnel du diaphragme suivi de la fermeture rapide des cordes vocales. C’est la fermeture des cordes vocales qui produit le bruit du hoquet ». À ne pas confondre avec l’éructation, ce petit rot indélicat.
 Selon les études menées, le hoquet affecterait moins les femmes que les hommes, même si aucune prévalence ne l’atteste scientifiquement.

Quels sont les facteurs de risque possibles ?

Faute de pouvoir déceler l’origine certaine du hoquet, plusieurs éléments déclencheurs sont mis en avant par les spécialistes. Comme :

  • Le tabagisme et la consommation d’alcool
  • Un reflux gastrique
  • Une alimentation trop épicée ou avalée trop rapidement
  • Un repas trop copieux
  • La consommation de boissons gazeuses et de chewing-gum
  • Un trouble émotionnel intense (de l’anxiété ou une crise de fou rire)
  • Un problème de surpoids (IMC de 25 à 30) et un tour de taille élevé (plus de 88 pour une femme).

Comment se débarrasser du hoquet ?

Face à une crise de hoquet, d’aucuns ne manqueront pas de proposer leurs vieux trucs de grand-mère, à l’efficacité souvent aléatoire. Mais tout le secret du hoquet maîtrisé réside dans la détente du diaphragme. Les solutions efficaces se basent sur la modification de la respiration. Comme expirer et retenir son souffle de 15 à 20 secondes, par répétition de 5 mouvements ou inspirer et expirer dans un sac en papier. Boire un verre d’eau très rapidement ou sucer un glaçon peut aider également. Avec un peu de patience, un hoquet aigu cessera de lui-même. En quelques heures au maximum.
 Pour un hoquet persistant ou chronique, un traitement médicamenteux pourra être prescrit par le médecin traitant.

Quand faut-il consulter son médecin ?

Le plus souvent aigu, donc bénin, le hoquet mérite pourtant une attention particulière. Quand il devient chronique ou s’il persiste après quelques heures. Il peut en effet constituer le symptôme de nombreuses pathologies. Comme une insuffisance rénale chronique, un ulcère, une occlusion intestinale, un AVC voire dans les cas les plus extrêmes un cancer (œsophage, cerveau, pancréas). Une consultation auprès d’un spécialiste permettra d’établir l’origine de ce hoquet répétitif et pour le moins invalidant. Un diagnostic que le médecin posera après une batterie d’examens possibles, comme une radiographie pulmonaire, un électrocardiogramme, une endoscopie digestive haute (EDH), un IRM du cerveau et/ou des analyses sanguines (source cancer.ca).

Cet article est rédigé à titre purement informatif. Seul un avis médical aura autorité quant au diagnostic posé.

 

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