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La fête de toutes les grands-mères !

Ce dimanche 3 mars, c’est la fête des grands-mères. L’occasion de remercier ce membre de la famille dont le rôle s’est quelque peu modifié, mais sans perdre de son importance.

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Bonne-maman, grand-mère ou mamie, qu’importe l’expression choisie, elle reste un pilier féminin capital dans la famille. Fêtée ce dimanche pour son rôle d’accompagnement et de confidente pour les enfants. Mais qui sont les grands-mères d’aujourd’hui ? Comment ce statut s’est-il transformé avec l’évolution de la société ? Tentatives de réponses.

De l’équilibre et de la flexibilité nécessaires

Avec les familles recomposées, monoparentales… le rôle endossé par les grands-mères a suivi l’évolution sociétale. Son statut n’est plus figé mais soumis à un constant bouleversement. Un investissement personnel loin d’être une sinécure. « Pour que cette relation intergénérationnelle soit satisfaisante, elle doit passer par des compromis renouvelés. Avec les parents, qui attendent de ne pas être contredits par l’aïeule quant à l’éducation apportée, et avec les enfants. Moins dans le besoin et l’envie d’être contrôlés par des règles supplémentaires à suivre », explique Sophie Renoir, coach de vie. La mamie, pour conserver la possibilité de voir ses petits-enfants, se doit de maintenir un équilibre complexe entre les parents et les enfants. Provoquer, même involontairement, un conflit avec les parents ou, pire, avec les enfants rois actuels, c’est risquer de ne plus les avoir en visite.
 Quant aux fonctions exercées, elles ont évolué elles aussi. Avec une transmission de valeurs humaines et de connaissances acquises avec le temps, mais aussi de partage avec les enfants et ados. Dans le domaine numérique ou culturel notamment. Accepter de revêtir le costume de la mamie geek peut aider à gagner de précieux points aux yeux des enfants de la génération 2.0. Un atout séduction efficace pour les attirer et passer du bon temps ensemble.

Des grands-mères présentes mais pas trop

Être grand-mère aujourd’hui. Cela ne signifie plus être disponible en permanence pour servir de béquille aux parents débordés par leur quotidien et la charge professionnelle. Bon nombre de grands-mères sont toujours actives dans leurs milieux professionnels, parfois même en reconversion, ou impliquées dans des associations, des ateliers d’aide à l’apprentissage, ou des clubs de loisirs. Une volonté affichée de rester actives et indépendantes, combinée avec leur rôle complémentaire de grand-mère. « Aider ses enfants d’accord, mais sans renoncer pour autant à une vie sociale bien remplie. Comme le signe affiché d’un refus du temps qui passe, et rappelé par ce statut de grand-mère », explique Sophie Renoir.

Témoignage : « Accompagner mes petits-enfants, un sacré challenge » (Charlotte, 57 ans)

Quant à celles et ceux qui s’interrogent encore sur le bien-fondé de cette fête des mamies, laissons témoigner Charlotte, grand-mère quinquagénaire : « À la naissance de mes petits-enfants, j’ai cru pouvoir reproduire le schéma adopté avec ma fille. Mais je me trompais, et cela s’est confirmé avec les années. » Quels sont les changements constatés ? « Le lien développé avec mes petits-enfants est devenu plus complexe. Tant par leur comportement d’enfants rois que dans le volet technologique. J’ai dû me lancer dans les réseaux sociaux, découvrir avec eux les séries pour réussir à capter leur attention. Garder mes petits-enfants réclame beaucoup d’énergie pour remplir mon rôle de mamie-gâteau. Mais je ne le regrette pas. »

 

Photo Shutterstock.


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