Par Common Sciences – Agence de Communication Scientifique
Tous les jours, de nouvelles études scientifiques apportent leur lot de connaissances parfois étonnantes, souvent porteuses d’espoirs et de promesses.
En voici quelques-unes …
La sieste est bénéfique, même pour le système immunitaire
Les bienfaits de la sieste sur notre organisme ne cessent de nous étonner. Une étude vient de montrer qu’un bref repos de 30 minutes, chez des hommes n’ayant dormi que deux heures la nuit précédente, agissait sur le niveau de stress ainsi que sur le système immunitaire. Faire une sieste permet donc à l’organisme de rétablir les niveaux d’hormones et de protéines permettant de combattre le stress, et de restaurer nos systèmes de défense contre les agressions extérieures.
La musique booste durablement les capacités cognitives
La pratique de la musique est bénéfique au développement cognitif des enfants et des adolescents. Mais comme le montre une étude canadienne récente, ce bénéfice perdurerait longtemps après, à l’âge adulte, et même jusqu’à un âge avancé. Selon les chercheurs, commencer la musique avant 14 ans et poursuivre durant 10 ans un « entrainement intensif » aurait un effet significatif sur la capacité à appréhender et comprendre un discours, y compris chez les personnes âgées.
Un cerveau plus jeune grâce à la méditation
Méditer protégerait notre cerveau du déclin ! Pour démontrer cela, 100 personnes de 24 à 77 ans ont été recrutées. Parmi eux, la moitié pratiquait la méditation depuis de nombreuses années alors que l’autre moitié représentait le groupe témoin. Après une IRM du cerveau, les chercheurs ont découvert que la matière grise diminuait beaucoup plus rapidement avec l’âge dans le groupe témoin. Avec un effet encore plus marqué dans certaines zones comme l’hippocampe, impliqué dans la mémorisation. La pratique mentale amoindrirait ainsi la perte inéluctable du volume cérébral.
Ecrire des SMS modifie le cerveau
Les scientifiques savent depuis longtemps qu’à chaque région de notre corps est dévolue une zone cérébrale spécifique qui en contrôle le mouvement. La surface de cette zone varie en fonction de la fréquence et de l’utilisation de la région en question. Ainsi, logiquement, les mains et les doigts occupent une place plus importante que les autres parties du corps. Utiliser intensément ses pouces pour écrire des SMS change donc notre cerveau et ce, aussi efficacement que la pratique d’un instrument de musique comme le violon.
Cancer : une nouvelle molécule pour affamer les tumeurs
Au cours de son développement, la tumeur colonise peu à peu le système sanguin et crée autour d’elle son propre réseau de capillaires lui garantissant des apports essentiels à sa croissance. Ce nouveau réseau vasculaire facilite également la circulation de cellules cancéreuses à l’origine des métastases. En plus de s’attaquer aux mécanismes de division cellulaire, une nouvelle molécule, nommée ET-D5, pourrait permettre de « couper les vivres » aux tumeurs en les empêchant de créer leur propre réseau vasculaire, les affamant pour mieux les combattre.