idée de jeux

8 idées de jeux pour égayer nos longues journées d’été

Dans la plénitude de l’âge, 
on se déleste petit à petit 
de tout ce qui alourdit pour favoriser la légèreté
 (qui ne veut pas dire absence de profondeur !).
 Jouer et s’émerveiller sont des clés. L’occasion de faire de sa vie un terrain de jeu et switcher tout ce qui nous plombe en occasions de s’amuser, de s’élever, de prendre distance. Des pistes pratiques ? Suivez le guide…

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D’entrée de jeu,
un micro-trottoir
pris sur le vif.

Pour vous, jouer, c’est…

  • Installer en soi un esprit ludique pour se jouer (!) des circonstances de la vie, des petites tracasseries quotidiennes
  • Installer un esprit de coopération, 
non de compétition
  • Sortir des rails
  • Expérimenter autre chose que ce que l’on 
connaît
  • Eveiller sa curiosité
  • Faire la nique à alzheimer en boostant 
son neocortex en l’orientant +++
  • Faire pétiller ses cellules
  • Retrouver l’esprit d’enfance
  • SOURIEZ, VOUS ÊTES FILMÉS !

Ça commence sur le quai de la gare. Mines renfrognées ? Se faire le pari intérieur d’en faire sourire au moins un. Ça ne marche pas ? Pas grave. Ce n’est qu’un jeu. Ça marche ? Ô joie ! Tous les deux, on a gagné ! Et on a partagé une bonne dose d’ocytocine. Vous savez, cette hormone de l’attachement qui nous rapproche les uns des autres. 
Pas envie de sourire ? Vous faites partie ce matin des grincheux ? C’est le moment de jouer avec vous-même au « soupir joyeux ». Préparez-vous à expulser un énorme soupir. Mais d’abord, il faut inspirer profondément. Et au lieu du soupir qui vous ratatine encore plus, osez le sourire. Ça change tout dans l’énergie : le corps se redresse, la bouche étire les coins vers le haut, et le cerveau, même si le sourire ressemble à une grimace, ne voit pas la différence, reconnaît l’humeur positive et envoie ses hormones de bien-être dans tout le corps ! Merci à ce médecin qui m’a prodigué ce précieux conseil avec lequel je joue encore et encore quand les nuages s’accumulent.

Jouer pour mieux se connaître

On connaissait le «jeu du Tao», le «jeu de la Transformation »… Bienvenue à «L’Homme Funambule » de Geneviève Collet ! Forte de son parcours de psy d’abord, puis de pèlerine des énergies subtiles et de chamanisme, Geneviève Collet, lumineuse quinquagénaire, a travaillé 5 ans sur ce jeu qu’elle propose à présent sous forme de prototype prêt en ce mois de juin à recevoir la manne d’un crowdfunding pour qu’il puisse voir le jour.

Pourquoi un jeu ? « Parce que, explique-t-elle – et de citer Winnicot : c’est en jouant et seulement en jouant que l’individu, enfant ou adulte, est capable d’être créatif et d’utiliser sa personnalité tout entière ; et c’est seulement en étant créatif que l’individu découvre son soi. De là, on peut conclure que c’est seulement en jouant que la communication est possible ». Et d’ajouter que cette recherche d’équilibre propre à chacun, demande un ajustement permanent… pour mieux tracer son chemin en toute connaissance de soi.

Ce jeu est magnifique et incite les joueurs à se promener sur un « rouleau » de jeu qui se déroule jalonné de cartes thématiques inspirées de toutes les traditions, propices à la découverte de soi et de l’autre. Pour donner le ton, lors de cette séance-découverte, Geneviève, en déroulant le plateau de jeu, nous invite à avancer avec cette consigne : « Dans le jeu, comme dans la vie, on avance mais on ne recule pas ». Message reçu 5/5 surtout quand sur les cases marquées d’une icône particulière, on peut tirer une carte qui nous interpelle… ou pas ! Si elle nous parle, on la garde jusqu’à la fin. Une façon de mieux appréhender le chemin parcouru… Important : ce n’est pas le mental qui est aux commandes mais l’instinct, l’intuition, tout ce qui nous traverse et qui nous permet d’être qui nous sommes.

Et Geneviève de renchérir : « L’Homme Funambule, c’est vous, c’est moi… c’est nous. Chacun sur le fil de sa vie, chacun à son rythme, chacun dans son mouvement de balancier, en quête de son élan vital, de son équilibre… »

Retrouver son équilibre… en jouant ! L’objectif du jeu ? Après avoir cheminé jusqu’au cœur de soi, « célébrer l’être que nous sommes » c’est-à-dire fêter la vie qui coule en nous…

Jeux de mots

Pour installer l’esprit ludique en soi, on peut s’engager à devenir veilleur de mots ! Si vous observez votre façon de parler, il y a fort à parier qu’y fourmillent les formules négatives telles : « Tu n’as besoin de rien ? » – «Je ne peux rien faire?»-«Tu ne crois pas que… », jusqu’au « de rien ! » qui ponctue un «merci» !

En jouant à les débusquer, on pratique l’attention et l’ouverture du cœur. Bref, ça fait un bien fou ! Et croyez-moi, il y a du boulot. Personnellement, j’ai beau y être attentive, je me laisse prendre plutôt deux fois qu’une !

Vigilance donc… au « tu n’as besoin de rien ? », on substitue « de quoi as-tu besoin? » et « je ne peux rien faire ? » devient « je peux faire quelque chose ? ». Des questions ouvertes pour des réponses qui le sont tout autant. « De rien » devient « avec plaisir ! » ou, version anglophone, « you’re welcome » !

A noter le livre de Philippe Bloch « Ne me dites plus jamais bon courage ! Lexique anti-déprime à usage immédiat des Français » (Livre de Poche, 2015) qui relève et compare les expressions made in US avec celles utilisées chez les francophones de tout poil.

Deux exemples révélateurs ? « Pas mal » en français se traduit par « amazing » ! et « prendre un risque » par « take a chance »… De frileux, on devient courageux et on se lance dans l’aventure !

Que faire si votre vis-à-vis multiplie les expressions négatives ? Subrepticement, vous reformulez en positif. Une façon d’installer une relation plus joyeuse, plus positive.

Pas de nouvelles, bonnes nouvelles ?

Jouer le jeu de « l’allegriose » au lieu de la sinistrose. En famille, on joue aux «bonnes nouvelles ». Quand on se retrouve, on crée un petit rituel de rassemblement autour des bonnes nouvelles de chacun. On s’écoute et on se réjouit ensemble pour ces événements heureux, les défis réussis… Jubilatoire !

Ou encore, pour exercer son néocortex à focaliser sur le positif, on surligne en rose uo toutes les bonnes nouvelles ! Pas de doute, le journal prendra à vos yeux une toute autre couleur…

Jouer à la bagarre !

Quand on est fâché contre quelqu’un (qu’on connaît bien !), expérimentez le charabia ! Les « sales cons » sont bannis. Seule la colère se montre, se vit, se vibre même, mais les invectives restent incompréhensibles.

On peut aussi installer une limite à ne pas franchir au moment de la dispute. Celle-ci, une fois vidée de son exaspération, de sa rancœur, sera suivie d’une « excuse à l’indienne » : perché sur une jambe, mains croisées au niveau des oreilles, on s’incline trois fois devant l’adversaire et… on rit de tout son cœur ! Un exercice emprunté au yoga du rire.

Chouette, il pleut !

A l’instar de Gene Kelly qui « sings in the rain », offrez votre visage, votre corps, à cette eau qui ruisselle du ciel. Au lieu de râler, de se refermer, de se protéger les doigts serrés autour du manche du parapluie, on se détend et on se mouille ! Ce qu’on ressent ? Un puissant sentiment de reliance à la nature. Et puis, « après la pluie, le beau temps », sens et sensations s’invitent à la belle saison. L’émerveillement est alors un jeu à pratiquer sans modération…

Jouer à se sentir en bonne santé !

Accepter l’orteil douloureux passe par la bénédiction des neuf autres. Focus sur ce qui va bien. Facile à dire ? c’est vrai, mais cela en vaut la peine… ou la joie, pointerait malicieusement Paolo Doss !

Jouette, moi ?

« Jouette », voilà un mot typiquement belge qui nous va comme un gant ! L’occasion de le montrer lors de votre anniversaire. Exit le dîner convenu et un brin barbant, organisez plutôt un « brunch jouette » où chaque convive amènera un plat et un jeu d’ambiance ! Ces jeux ont la cote : des règles simples, des parties courtes… convivialité intergénérationnelle au menu !

Et après?

On joue à faire le ménage ! Pourquoi devrait-il être assimilé à une corvée ? On attend à la rédaction votre avis sur le sujet…

 


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