insomnie

Comment dire adieu à l’insomnie du dimanche soir ?

Même sans la présence de soucis particuliers, le dimanche soir peut se caractériser par de l’anxiété et des « Sunday scaries ». Un phénomène d’insomnie loin d’être marginal.

Reading Time: 2 minutes

Chaque dimanche ou presque, ce moment d’anxiété redouté reprend vie. Il débute dans l’après-midi pour prendre vigueur au moment de se mettre au lit. Avec l’impossibilité de trouver le sommeil tandis que s’écoulent les heures vers la sonnerie du réveil. Une insomnie du dimanche soir connue aussi sous l’anglicisme de « Sunday scaries ». Mais des solutions existent, pour calmer son anxiété et retrouver une nuit plus sereine.

Pourquoi cette insomnie du dimanche soir ?

Si la thématique se révèle peu étudiée par le monde scientifique, plusieurs facteurs entrent en jeu pour expliquer l’insomnie du dimanche soir. La raison principale, souvent évoquée par les individus concernés, relèverait d’une forme d’anxiété. Cette ambiance de bien-être qui débute le vendredi après-midi décline dès le dimanche en fin d’après-midi pour chuter au moment de se mettre au lit. Pourquoi ? Tout simplement à la simple pensée de devoir reprendre la routine de la semaine, le fameux métro-boulot-dodo. « Une anxiété parfois renforcée par des dossiers ou des projets mis en suspens durant le week-end et qui reviennent à l’esprit à l’entame de la semaine. Ce dérèglement du sommeil peut aussi être relié à des soucis relationnels avec les collègues », explique Sophie Renoir, coach de vie. 

Un dérèglement du rythme circadien est également évoqué dans les rares études publiées. Nous aurions tendance à nous coucher et à nous lever plus tard durant le week-end. Et quand reprend le cycle sommeil-éveil de la semaine, cela peut engendrer une mauvaise transition, à l’origine des insomnies du dimanche soir. « Ce problème peut sembler léger et faire sourire, oui sauf que les troubles du sommeil, tous confondus, concernent quelque 30 % des Belges. Avec comme facteurs aggravants l’âge et le genre, avec plus de femmes concernées », précise Sophie Renoir. 
Peut-on dresser le profil type de l’insomniaque du dimanche soir ? « Il s’agit souvent d’une personne anxieuse par nature et peu satisfaite de son emploi. Mais cela peut aussi être une réminiscence de l’enfance, quand le dimanche soir marquait le retour redouté à l’école », souligne la coach.

Quelles astuces mettre en pratique ?

La première solution consiste à éviter autant que possible que l’anxiété née de l’anticipation de ce qui pourrait mal se passer durant la semaine à venir ne vienne gâcher la fin du dimanche. Pour cela, il convient de mettre en route une petite routine à peaufiner au cas par cas pour que cela devienne un rituel efficace le dimanche soir venu. Avec des activités jugées plaisantes : une rencontre avec des amis, des proches, prendre un bain chaud, s’adonner au jardinage, au sport. Qu’importe le choix, pour autant que l’esprit soit occupé par quelque chose de positif et ne laisse aucune place aux idées anxieuses. 
Enfin, si cette insomnie du dimanche soir est liée au milieu professionnel, une part de la solution peut s’appliquer le vendredi soir. Avant de quitter le bureau, mieux vaut éviter de laisser au lundi un dossier important sans solution, même partielle, au risque de le voir polluer le week-end. Autre possibilité, dans la mesure du possible, celle d’adopter la technique du lundi minimum.

Photo Shutterstock.


© Fiftyandme 2024