Noël

Petit b.a.-ba pour un Noël en mode cool attitude

Les fêtes de fin d’année sont généralement attendues avec impatience pour célébrer Noël avec la famille réunie. Mais ces moments festifs sont parfois redoutés pour les questions embarrassantes qui peuvent fuser ou les disputes qui peuvent éclater.

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« Familles je vous hais ! » a écrit André Gide dans les Nourritures terrestres. Un cri repris par celles et ceux pour qui les fêtes de Noël constituent un véritable cauchemar. Avec cette crainte de voir ressurgir de vieux conflits familiaux ou de subir ces questions (trop) idéales pour gâcher ce soir de Noël : « Toujours pas de petits-enfants ? Pas encore d’emploi retrouvé ? » Comment agir pour que ce huis clos familial se passe le plus sereinement possible ? Des solutions existent.

Noël, ce paratonnerre des tensions familiales

Pourquoi craindre de voir ce jour de Noël, symbole de joie par excellence, ruiné par des conflits familiaux ? « Précisons d’abord que pour la grande majorité d’entre nous, les fêtes de Noël se déroulent très bien, avec le plaisir de se retrouver pour ce soir spécial. Ces tensions ne concernent qu’une minorité pour qui cette fête focalise toute la difficulté à établir des compromis en société », précise Sophie Renoir, coach de vie. Nombreux sont les déclencheurs de disputes : de vieilles rancunes, une discussion politique, des questions trop personnelles ou des comportements liés à un excès d’alcool. Des conflits déclenchés aussi par des attentes non comblées pour vivre un Noël idéalisé. Comme une distribution de cadeaux jugée inégale, ou une place à table qui dérange. « Mais ces tensions peuvent aussi découler d’un stress cumulatif et ne pas être spécialement attachées à la symbolique de Noël. Subir une vie quotidienne avec son lot de soucis peut donner comme résultat des personnes à cran, prêtes à exploser à tout moment. Comme lors de ce soir de Noël », souligne Sophie Renoir.

Quelles solutions adopter pour réduire le stress ?

Comment réagir pour se blinder face à ces possibles conflits déclenchés entre la dinde et la bûche glacée ? Sophia Renoir répond : « Ce jour de Noël, ne laissez pas les fâcheux tenter de vous voler la magie de cette fête. Misez sur le lâcher-prise et la cool attitude. Dès l’entame de la fête de famille, précisez, avec humour mais très clairement, que chacun laisse ses griefs à la porte. Et si une tante ou un grand-parent lâche une question qui fâche, on laisse passer, sans répondre. La diplomatie restera la meilleure façon de réagir ce jour-là. Pas de surenchère nécessaire. Un sourire, un silence suffiront à détourner l’attention sur autre chose. » 
Ne pas oublier non plus que l’objectif de cette réunion de famille ne consiste pas à atteindre la perfection mais de se recentrer sur ce qui a de l’importance : se retrouver et s’amuser.  Un Noël réussi passe par une certaine part d’improvisation. Le meilleur souvenir que l’on gardera de cette fête sera ce sentiment d’avoir passé une belle soirée, tous ensemble. Qu’importe les petits ratés, de purs détails. Une façon efficace de réduire les frictions peut aussi consister à se retrouver autour d’un bon jeu de société pour finir la soirée. 
« Enfin, si les cadeaux font partie du cérémonial de Noël, ils peuvent aussi créer des tensions. Une mise au point commune peut les réduire. Comme le choix de cadeaux offerts uniquement aux enfants, ou par tirage au sort pour un invité. Voire pas de cadeaux du tout, pour limiter stress et mauvais choix », conclut Sophie Renoir.

 

Photo Eugene Zhyvchik/Unsplash.


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