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Prendre de bonnes résolutions, stop ou encore ?

Que celle qui n’a jamais pris de bonnes résolutions de Nouvel An nous jette la première bouteille de champagne vide ! Mais pourquoi n’arrivons-nous presque jamais à les tenir ? Explications.

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Promis, je me remets au sport en 2024 pour éliminer ce petit ventre. Je vais me rapprocher de ces cousins éloignés, dire adieu à ce job insatisfaisant ou moins consulter mon smartphone… Autant de résolutions formulées début janvier, le moral regonflé à bloc après les fêtes. Une volonté de changement aussi fragile que ce rayon de soleil de janvier. Des résolutions abandonnées pour 80% d’entre elles. Mais qu’on peut tenir avec quelques astuces pratiques.

De l’utilité des bonnes résolutions

Pour beaucoup d’entre nous, ces résolutions formulées début janvier prêtent à sourire. Perçues comme des choses futiles, séquelles de fêtes (trop) arrosées. Peut-être, mais encouragées par les professionnels du comportement pour leurs bienfaits potentiels. « Prendre des résolutions positives constitue une bonne décision pour aider à se remotiver quand survient un coup de mou dans sa vie. Se lancer des défis permet d’avancer et d’ajouter du dynamisme. J’ajoute qu’il n’est pas nécessaire d’attendre la fin de l’année pour décider de nouvelles orientations. La décision peut, et doit, être prise à tout moment, quand le besoin de faire bouger les lignes se fait ressentir », explique Sophie Renoir, coach de vie.
Et pour que ces résolutions ne génèrent pas de stress ou d’angoisse, le bon vocabulaire employé peut aider. Notamment par le remplacement du mot « résolution » par « meilleure habitude ». Si l’objectif reste le même, les moyens de l’exprimer se montrent moins contraignants. Dire  « je souhaite perdre quelques kilos » se montre moins violent que dire « je dois maigrir« .

La bonne méthode

Comment concrétiser ces fameuses résolutions ? « Comme le dit l’adage, les paroles s’envolent, les écrits restent. Je préconise donc d’écrire ses résolutions. Sous la forme d’un plan d’action à suivre. Rien ne sera plus agréable que de constater les efforts fournis au cours des mois passés. Une excellente façon de renforcer sa confiance en soi. Et en fin d’année, ces écrits serviront à poursuivre l’effort l’année suivante », explique Sophie Renoir. D’autres pistes permettent également d’assurer la pérennité des résolutions. Comme la méthode SMART aux critères à suivre : Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste et Temporel. « Des résolutions réalistes pourront être plus facilement tenues, sans générer de stress inutile. Il faut raison garder dans ses objectifs. Avec également le suivi d’un calendrier au timing raisonnable. Inutile de vouloir se recréer une silhouette ou de perdre des kilos dans un délai trop court, difficile à tenir. Avec le risque d’échouer », souligne Sophie Renoir. Et pourquoi ne pas partager ces résolutions avec un proche ou une amie ? Elles seraient sans doute plus simples à suivre à plusieurs, avec un effet d’émulation. 
Enfin, si les bonnes résolutions de début d’année échouent très rapidement, la cause réside souvent dans une trop grande dispersion. Mieux vaut ne formuler qu’une ou deux résolution(s) à tenir, pour éviter de se disperser, faute de temps ou d’énergie disponibles. « Et si l’échec survient quant aux résolutions décidées, pas de panique. Inutile de vous décourager, tentez juste de relativiser et de dégager les raisons, à corriger », conclut Sophie Renoir.

 

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