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Une carence en fer peut générer de l’anxiété

Les aléas de la vie peuvent générer de l’anxiété. Mais d’autres facteurs entrent en jeu, parfois insoupçonnés. Comme une carence en fer, source potentielle d’anxiété et de symptômes dépressifs.

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Dans la recherche des causes d’une anxiété permanente, des études mettent en avant de nouvelles pistes de recherches. Comme celle liée à l’anémie ferriprive. Une étude de mars 2023 souligne l’importance de la carence dans le développement ou l’aggravation des troubles mentaux.

Quel est le rôle du fer ?

Le fer est un oligo-élément majeur dans l’organisme. Son rôle consiste notamment à transporter l’oxygène et permettre la bonne oxygénation des organes. Un rôle complété par une action dans le bon fonctionnement des systèmes nerveux et immunitaire. D’où l’importance de ne pas négliger le test de ferritine réalisé lors d’une prise de sang régulière. Un taux sérique de ferritine est qualifié de normal pour une femme (ou un homme) de plus de 50 ans quand il s’établit entre 30 et 280 mg/l.

Les symptômes d’un manque de fer

Une carence en fer se traduit par des symptômes aisés à reconnaître pour un médecin, seul avis autorisé :

  • Une impression de fatigue persistante, avec un manque d’énergie
  • Une pâleur excessive
  • Des palpitations
  • Des maux de tête
  • Des troubles cognitifs
  • Des douleurs dans la poitrine

Un manque de fer associé à l’anxiété

Même si plusieurs études antérieures avaient déjà évoqué le lien entre carence en fer et troubles mentaux, une étude publiée en mars dernier a confirmé ces résultats. Rédigée par les professeures Stephanie Weinberg Levin et Theresa B. Gattari et publiée dans la revue Current Psychiatry (lire – uniquement en anglais – ici). Les auteures détaillent les effets qu’une carence en fer est susceptible de provoquer sur la santé mentale. Dont un développement de symptômes liés à la dépression et à l’anxiété. L’étude souligne la présence d’effets psychologiques, bien moins connus que les symptômes physiques. Comme de l’irritabilité, des symptômes dépressifs, des crises d’angoisse ou d’anxiété ainsi que des troubles de l’humeur. L’une des causes étudiées concerne l’action de la carence en fer sur les niveaux de neurotransmetteurs (comme la dopamine) au rôle majeur dans la régulation de notre humeur. La fatigue intense associée à une carence peut aussi aggraver des symptômes d’angoisse déjà existants.
La conclusion de l’étude rappelle également que la carence en fer constitue la principale cause d’anémie dans le monde (source OMS) avec quelque 33% des femmes (non enceintes) concernées par le problème.

Quels aliments riches en fer consommer  ?

Outre les compléments alimentaires, une alimentation riche en fer constitue une solution idéale pour atteindre les niveaux de fer requis. Nombreux sont les aliments à privilégier. D’origine végétale (fer non-héminique) ou animale (fer héminique). Avec un élément à retenir, le fait que le fer d’origine animale est mieux absorbé (de 3 à 4 fois plus) par l’organisme que celui issu de produits végétaux. La viande rouge, les huîtres ou les abats constituent une source de fer à privilégier. Parmi les sources végétales figurent les céréales complètes, les algues, les noix ou les légumes secs comme les lentilles.

 

Photo Shutterstock.


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