journal de sommeil

Rédiger un journal de sommeil pour mieux dormir

Parmi les maux fréquents à la cinquantaine, ceux liés au sommeil occupent une place importante. Pour retrouver de meilleures nuits, d’aucuns ont adopté la rédaction d’un journal de sommeil. Un accessoire à la mode.

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L’écriture de blogs et de journaux intimes ne connaît pas la crise. Et parmi eux, la rédaction d’un journal de sommeil devient très tendance parmi la gent féminine. Une façon de mettre à plat ses rapports compliqués avec le sommeil.

Un journal de sommeil, de quoi s’agit-il ?

Tableau Excel ou journal de sommeil sur support papier à l’ancienne, que choisir ? « Peu importe, l’important consiste à noter dans ce journal toutes les données relatives à votre sommeil. Même les plus improbables. Tout ce qui peut influencer sa qualité doit être inscrit dans le carnet. Un journal qui se tient généralement durant une quinzaine de jours, période idéale pour disposer de données suffisantes pour leur exploitation », explique Sophie Renoir, coach de vie. Qu’il se nomme journal de sommeil ou sleep log, le procédé connaît un grand succès sur les réseaux sociaux.

Pourquoi adopter cette méthode ?

Nombreux sont les soucis de sommeil susceptibles de ruiner notre état de forme : de l’insomnie aux réveils fréquents en passant par de la fatigue persistante.  « Avant de contacter un spécialiste ou de se lancer dans l’automédication, rédiger un journal permet de comprendre l’importance des paramètres qui influencent le sommeil. L’écriture permet aussi de réagir de façon plus constructive, plus proactive », souligne Sophie Renoir.
 Et si le journal n’apporte pas de solution efficace aux problèmes de sommeil, il pourra servir de source d’information utile pour le spécialiste du sommeil. Sans compter qu’écrire avant de se coucher constitue une activité apaisante, idéale pour s’endormir rapidement. Enfin, la rédaction du journal ne réclame aucune compétence spéciale.

Comment rédiger son journal de sommeil ?

Un journal de sommeil se compose de questions auxquelles il convient de répondre chaque jour. Si écrire se révèle trop chronophage, des grilles sont disponibles sur Internet pour composer des graphiques de données (avec des notations de 1 à 10, notamment). Des questions indispensables comme les heures du coucher et du lever, la durée moyenne de l’endormissement, la présence de sieste dans la journée (avec la durée), l’alimentation prise avant le coucher ou les émotions dominantes…
Mais également d’autres questions facultatives, prévues pour personnaliser au mieux le journal de sommeil. Comme les activités généralement pratiquées avant de dormir, la prise de médicaments durant la journée, les boissons consommées ou l’état de l’humeur au moment de se coucher. Autant de variables qui peuvent influer sur le sommeil. Des questions prévues pour le coucher, mais aussi pour le réveil, comme le ressenti au lever, fatigué.e ou apaisé.e, ou les éléments perturbateurs qui ont pu provoquer des réveils nocturnes. Comme des ronflements, des bruits extérieurs, un partenaire agité ou des soucis de digestion…
En fonction des réponses et des données collectées jour après jour, il est ainsi possible de déceler ce qu’il y a à modifier ou à corriger dans les habitudes du quotidien pour profiter d’un sommeil de meilleure qualité.  L’important est de sélectionner les questions qui semblent les plus pertinentes et les plus adaptées à sa situation personnelle.
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