pillow princess

Etes-vous une pillow princess ?

Si vous aimez les belles histoires de princesse, celle relative à la pillow princess risque de ne pas vous faire rêver. 

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Quand il s’agit de sexe, chacun a ses habitudes pour atteindre le plaisir. Cela passe le partage, l’échange du rôle de passif ou d’actif, l’envie d’autre chose. Pour certaines femmes, la passivité est acceptée, recherchée dans la relation. Une attitude reprise dans l’expression de pillow princess, qui réclame que l’on s’y attarde. Pour contrer certaines idées reçues.

Il était une fois la pillow princess

A l’origine, cette expression argotique de pillow princess (mal traduite en français par princesse de l’oreiller) était utilisée dans le milieu LGBT des années 90. Elle qualifiait une femme passive qui aime recevoir du plaisir donné par une autre femme mais sans rien donner en retour. Cette pratique concernait surtout le cunnilingus.
Aujourd’hui, l’expression, très fréquente sur les réseaux sociaux, est utilisée pour qualifier une femme, lesbienne ou pas, qui reste exclusivement passive lors de la relation sexuelle. Elle reçoit mais ne se montre pas active pour satisfaire son partenaire. Une pratique du pillow princess souvent comparée à une attitude de paresse.

Pillow princess et étoile de mer, même passivité

Pour qui dénonce la passivité de la princesse de l’oreiller, il n’est pas inutile de rappeler qu’une position du Kamasutra adopte la même technique du laisser-faire pour mieux jouir : celle de l’étoile de mer. Qualifiée elle aussi de position de fainéante par ceux qui dénoncent le fait de devoir tout faire, sans échanges. Concrètement, la femme est couchée sur le dos, une jambe repliée et l’autre tendue. Une position qui favorise la pénétration sans aucun effort de sa part. En amour comme ailleurs, il est bon, parfois, de se faire servir comme une petite princesse.

Ces signes qui peuvent expliquer la passivité en amour

Si la technique n’est pas volontairement décidée de commun accord entre les partenaires, elle peut découler de plusieurs facteurs qui ont laissé des traces dans le psychisme de la femme concernée.

  • La peur. Pour les femmes qui ont peu d’expérience sexuelle, le fait de rester passives peut avoir un effet rassurant face à la crainte de mal faire. Ou marquer la peur d’explorer plus avant leur sexualité. Une attitude qui, dans ce cas, peut (doit) amener une discussion avec le partenaire pour que chacun trouve le plaisir recherché.
  • Le traumatisme d’une expérience précédente. Une femme qui reste passive sans répondre aux approches de son ou sa partenaire peut avoir vécu des expériences précédentes qui ont laissé des traces. Comme un blocage psychologique. Lors de l’acte, la femme victime de son passé va laisser faire en pensant à autre chose. Un trauma qui réclame une consultation auprès d’un sexologue pour la libérer de ce carcan et permettre l’orgasme.
  • L’inexpérience. Certaines femmes qui ont longtemps vécu avec un partenaire peuvent avoir pris l’habitude de telle ou telle position, sans rien connaître d’autre. Une relation avec un partenaire plus expérimenté peut alors pousser la femme à rester passive, sans oser avouer son inexpérience.


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