Le plaisir féminin n’est plus un tabou et les femmes avouent rechercher et adopter des positions qui permettent d’atteindre un orgasme plus riche et prolongé. Parmi les pratiques à la mode figure notamment le papillon de Vénus. De quoi s’agit-il ? Explications.
Le papillon de Vénus en bref
Sous ce joli nom de lépidoptère se cache une variante plus développée et plus raffinée du cunnilingus. Une position née dans les années 80 et popularisée par un best-seller au titre prometteur : L’Orgasme d’une heure (Leah et Bob Schwartz). Concrètement, il s’agit d’utiliser sa langue pour chatouiller, effleurer le clitoris de sa partenaire tout en lui prodiguant des caresses sur son vagin et son anus. Avec ou sans pénétration digitale, selon les envies exprimées par la femme qui accueille ce papillon. Une position dont l’intérêt pour la femme consiste à profiter d’une excitation qui monte progressivement en puissance. Son partenaire ralentit la montée vers l’orgasme à atteindre pour lui octroyer davantage d’intensité le moment venu. Un papillon de Vénus qui peut être pratiqué en parallèle avec une autre technique de slow sex, le peaking. Avec le même objectif, un orgasme de plus longue durée et nettement plus intense qu’avec une position plus classique.
Les grandes étapes pour réussir le papillon de Vénus
Une position qui commence idéalement avec la femme confortablement allongée sur le dos. Même si le papillon de Vénus peut se pratiquer, avec moins de confort il est vrai, debout ou en position assise. Le partenaire est à ses côtés et procède à une délicate pression sur le clitoris, un effleurement plutôt, tout en lubrifiant la zone intime par des baisers sur les lèvres et le vagin. Cette étape achevée, toute l’attention du partenaire doit alors se porter sur le clitoris. Stimulé par de petites touches accompagnées de petits arrêts pour ne pas atteindre trop rapidement l’orgasme. L’objectif est de faire durer le plaisir, d’où l’explication du titre du livre cité plus haut, une heure d’orgasme.
Tout en stimulant le clitoris, le partenaire procède de la même façon avec les parois externes et internes du vagin. Avec des caresses pratiquées sur le point G. Des petits mouvements circulaires destinés à faire monter la pression peu à peu jusqu’au moment final de l’orgasme visé par cette double stimulation. Tout l’art de réussir cette pratique réside dans la connaissance mutuelle de la sensibilité sexuelle. La personne qui dirige les opérations doit pouvoir déceler le moment de jouissance de sa partenaire et ne pas l’atteindre immédiatement. Pour prolonger le plaisir.
Outre les mains, la stimulation peut se réaliser avec un sex-toy, voire une plume, promesse de sensations plus légères.
Comme d’autres positions, celle du papillon de Vénus n’est pas figée et permet de nombreuses variantes selon l’imagination des partenaires. Une position qui n’implique pas de pénétration classique. Idéale donc pour les femmes qui sont atteintes de dyspareunie.