vulvodynie

La vulvodynie, un mystère gynécologique

Appelée également dépression du vagin, la vulvodynie constitue un mal handicapant pour les femmes qui en souffrent. Et les quinquagénaires ne sont pas épargnées par ces douleurs intimes. De quoi s’agit-il ? Explications.

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Être une femme n’est pas toujours une partie de santé, tant s’en faut. Comme en témoignent ces soucis gynécologiques, loin d’être une exception parmi la gent féminine. Comme la vulvodynie, une énigme médicale, mais une réalité douloureuse pour bien des patientes.

La vulvodynie, de quoi s’agit-il ?

Pour les gynécologues, il s’agit d’un mal qui n’a pas encore livré ses secrets. Quant à son origine notamment. Des études en cours lient cette pathologie à d’autres maladies inflammatoires ainsi qu’à une hypersensibilité nerveuse. Un syndrome habituellement défini comme une douleur persistante, chronique, présente dans la vulve.

Des symptômes bien ciblés

Une vulvodynie se caractérise par une sensation de brûlure et de picotements intenses sur la partie extérieure du vagin. Une douleur qui peut irradier jusqu’à l’anus. Parmi les autres sujets d’inconfort figurent aussi une sécheresse vaginale, de fréquentes envie d’uriner ou des douleurs dans le bas-ventre. Autant de symptômes qui ont un effet négatif sur la libido. Avec des rapports devenus impossibles ou évités. Ces symptômes peuvent durer des mois, voire des années selon les cas.

Quel est le profil des femmes concernées ?

La vulvodynie toucherait une femme sur six au moins une fois dans leur vie. Toutes les classes d’âges seraient concernées. Pour la femme (post)ménopausée, le corps médical parle de vulvodynie dysesthétique, qui touche l’ensemble de la vulve.

Les bons réflexes à adopter

Outre l’aide de la pharmacopée pour apporter un soulagement, d’autres gestes du quotidien peuvent aider à réduire la douleur ou le risque de déclenchement d’une crise. Comme le port de pantalons plus amples (le jeans serrant est à proscrire), de sous-vêtements en coton. Côté cosmétique, les dermatologues déconseillent l’utilisation de produits intimes au savon ou parfumés. Tout comme les fameuses lingettes humides, si fréquemment utilisées. Pour les douleurs en position assise, l’achat d’un coussin gonflable est idéal. L’utilisation de pochettes glacées et placées sur les zones douloureuses peut avoir un effet apaisant bienvenu.

Quel traitement médical apporter ?

Premier constat à dresser, la vulvodynie est incurable. Aucun traitement miracle et durable n’existe pour le moment. Seuls les traitements destinés à soulager la patiente apportent une solution temporaire. Un manque de perspective qui plonge plus d’une femme dans un état dépressif, bien compréhensible. Si la douleur se fait durable et intense, la meilleure réaction consiste à consulter son gynécologue. La prise de paracétamol en automédication sera inefficace face au syndrome. L’action du spécialiste sera ciblée à la fois sur les signaux de dépression, avec des antidépresseurs, et sur les douleurs. Avec un gel anesthésique à la lidocaïne souvent prescrit. Le médecin peut aussi proposer une psychothérapie et des séance de kinésithérapie ciblées. Pour supporter au mieux ces instants de douleur. Qui peuvent parfois disparaître aussi soudainement que leur apparition. Ceci pour terminer sur une note positive.


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