Qui, après une journée difficile ou lors d’un moment de déprime, ne s’est jamais réfugié dans la compagnie de son chien ou de son chat ? Pour profiter d’une caresse, d’un regard échangé ou d’une sortie au grand air, juste à deux. Avoir un animal domestique à ses côtés se révèle positif sur la santé mentale et physique, les études le soulignent. Selon les données présentes sur le site de la Belgian Petfood Association, « 52% des Belges possèderaient au moins un animal de compagnie. Avec un chat pour quelque 31% d’entre eux et un chien pour environ 26%. »
L’animal domestique, ce précieux allié d’une bonne santé
Avancer la belle complicité développée avec son animal ne suffit pas pour cerner l’apport positif que représente la présence d’un animal dans son quotidien. Avoir un chat, un chien ou tout autre animal permettrait de diminuer la pression artérielle mais aussi de réduire drastiquement son niveau de stress par la diminution du taux de cortisol, l’hormone liée au stress (1). La présence d’un animal permettrait aussi de réduire l’impression d’isolement, source de pensées négatives voir dépressives. Des animaux souvent utilisés comme remèdes thérapeutiques pour les personnes sujettes aux angoisses, celles de l’abandon ou du jugement d’autrui. L’animal est souvent utilisé pour redonner confiance en soi et aider à retisser des liens sociaux (1). Enfin, posséder un chien constitue un bon moyen pour rompre avec sa sédentarité. Pour de longues balades en nature et profiter des bienfaits, bien connus, de la marche sur le sommeil mais aussi sur le cœur et la prévention de l’ostéoporose.
Ces questions à se poser avant d’adopter un animal
Adopter un animal n’est pas une décision anodine. Plusieurs questions doivent être posées avant toute prise de décision. (2) Aura-t-il assez d’espace disponible pour lui permettre de s’épanouir ? Autre point à prendre en compte, la durée de vie de l’animal. Qui le prendra en charge en cas de décès ou de maladie ? Pour les personnes au système immunitaire affaibli, posséder un animal peut aggraver les symptômes par la transmission possible de bactéries résistantes, de la salmonelle ou de maladies comme la toxoplasmose ou la brucellose. Mêmes précautions à prendre pour les personnes de plus de 60 ans, plus sensibles aux zoonoses (2). Un avis médical peut s’avérer utile avant de passer à l’adoption et risquer d’éventuelles complications.
Quelles espèces animales puis-je adopter ?
L’amour pour les animaux n’autorise pas la possession de certaines espèces, interdites à la commercialisation ou vues par les autorités comme une menace pour la diversité. Pour connaître ce qui est autorisé ou pas, des sites officiels rappellent la législation en vigueur. Ici pour Bruxelles et ici pour la Wallonie. La Flandre n’est pas en reste, la liste se trouve ici.
Références :
Photo Shutterstock.