au nom de la terre

« Au Nom de la Terre »: une saga familiale bouleversante avec Veerle Baetens et Guillaume Canet

Pierre a 25 ans quand il rentre du Wyoming pour retrouver Claire sa fiancée et reprendre la ferme familiale. Vingt ans plus tard, l’exploitation s’est agrandie, la famille aussi. C’est le temps des jours heureux, du moins au début… Les dettes s’accumulent et Pierre s’épuise au travail. Malgré l’amour de sa femme et ses enfants, il sombre peu à peu… Construit comme une saga familiale, et d’après la propre histoire du réalisateur Edouard Bergeon, « Au nom de la Terre » porte un regard humain sur l’évolution du monde agricole de ces 40 dernières années.

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Un autre regard sur le paysage agricole

« 29 mars 1999. 4 h du matin. Christian, mon père, tombe sur mon lit en agonisant. Il vient d’ingérer des pesticides. Il ne se relèvera pas. Il avait 45 ans et était agriculteur. Jusqu’au bout mon père s’est battu seul et dans l’indifférence générale pour tenter de conserver son exploitation. Accablé de dettes, menacé de dépôt de bilan, épuisé physiquement et moralement, il a fini par craquer et s’est donné la mort.« 

Cette expérience personnelle a déjà inspiré le réalisateur de « Au nom de la Terre » pour son documentaire  » Les fils de la terre » (sorti en 2012) dans lequel il suivait un éleveur de 38 ans, criblé de dettes alors qu’il travaille à perte 15h par jour, sans jamais prendre de vacances.  Cette fois, Edouard Bergeon revient conter l’histoire de sa famille sous la forme de fiction avec les formidables Guillaume Canet et Veerle Baetens qui ont immédiatement été emballés par la force de ce récit. Cette fresque grandiose sur le monde paysan sera présentée début septembre au FFO (Festival du Film d’Ostende) avant sa sortie au cinéma le 9 octobre.

 


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