L’heure du choix est proche. Avant d’acheter tel ou tel fond de placement, soit via votre intermédiaire financier, soit sur internet, renseignez-vous sur le montant des frais d’entrée. En gros, ils peuvent aller de 0 à 3 % ou être forfaitaires (9 à 10 euros). Ne payez pas plus, cela risque d’écorner sérieusement votre rendement.
Si malgré tout vous êtes… pardon, si malgré tout vous restez sceptique sur l’utilité des fonds de placement, allez sur le site www.wikifin.be de l’Autorité de marché et des services (Financial Services and Markets Authority – FSMA), le chien de garde du secteur financier dans notre pays, et choisissez dans le menu, en bas, « épargner et investir ». Vous serez rassuré.
Le tracker, cette variante du fonds de placement
Le tracker, c’est un peu le Lucky Luke du monde financier. Un peu seulement parce qu’il ne tire pas plus vite mais aussi vite que son ombre. L’objectif d’un tracker est de reproduire, entièrement et immédiatement, la performance d’un indice, par exemple le Dow Jones. Alors qu’un fonds de placement est un panier d’actions, d’obligations ou un mix des deux, le tracker, lui, est constitué uniquement des actifs qui composent un indice. Ainsi le tracker Lyxor BEL 20 est constitué des vingt actions qui constituent l’indice phare de la Bourse de Bruxelles, le BEL 20. Dans quel but ? Reproduire comme son ombre l’évolution de cet indice. L’avantage ? On peut facilement comparer et c’est nettement moins cher. La gestion des trackers est très peu coûteuse. Pour en savoir plus, allez sur le site www.wikifin.be et encodez le mot « tracker » dans le moteur de recherche en haut à droite.
(*) Chiffres arrondis. Source : Test-Achats invest n° 37, janvier 2018, pp. 22 à 29.
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