Un bien pour l’avenir

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Acheter un bel appartement, avec service ou non, pour y habiter aujourd’hui ou demain, est de plus en plus courant. Les projets abondent. Une bonne affaire ? Les avis divergent. 

Par Solange Berger

Un constat peut être fait sur le marché immobilier, et ce à travers tout le pays. La demande pour des villas – surtout les plus grandes avec un grand terrain et celles bâties dans les années 70 qui sont très énergivores – est en baisse. Le Belge opte aujourd’hui pour un retour à la ville ou dans le centre des petites villes, avec une proximité des commerces et des transports en commun, et des logements plus faciles à entretenir. Mais de qualité, pour ne pas dire luxueux. Et ceci est encore plus vrai pour une tranche de la population de plus en plus nombreuse : les seniors. Des seniors qui sont cependant aussi de plus en plus dynamiques.

LifemagUn exemple avec le Cénacle

Situé au coeur d’un parc privatif et sécurisé de 2,5 hectares à moins de 300 mètres du centre de la Hulpe, ce projet se veut destiné « aux seniors actifs désirant bénéficier d’une infrastructure hôtelière à domicile », assurent les promoteurs. Une réception, un restaurant, une salle polyvalente, une salle de gym et multimédias, un studio pour invités, le nettoyage des appartements, un service médical externe,… autant de services offerts. « Une navette sera aussi prévue pour se rendre dans le centre de la Hulpe à prix coûtant » explique Christophe Hendrix, de l’Immobilière Hendrix, qui s’occupe de la commercialisation du Cénacle. « La gestion est assurée par une asbl de copropriétaires, ce qui permet de réduire les frais. »

Le projet, dont 50 % a déjà été construit, propose 90 appartements de 54 à 110 m², d’une ou deux chambres. Avec des prix qui vont de 230.000 à 671.000 euros, hors TVA. « Une série de propriétaires ont décidé de rassembler deux appartements pour avoir un plus grand logement. L’un deux en a même rassemblé trois ! » précise Christophe Hendrix, qui évoque le profil type du client : « Il a 70 ans, est encore très actif (sports, voyages, sorties) mais trouve que l’entretien d’un jardin est une charge trop importante. Les enfants étant partis, il n’a pas vraiment envie de faire à manger pour une ou deux personnes. Il aimerait renforcer les liens sociaux mais sans nécessairement organiser des sorties. Il a envie de rencontrer des gens de qualité en ouvrant juste sa porte.  Plus de 40 % des biens se sont d’ailleurs vendus par le bouche à oreille.»

Dans ce type de projets immobiliers, les biens sont personnalisables. « Les propriétaires ont pu choisir leur cuisines, salle de bain, revêtement de sol,… Ils pouvaient aussi modifier les cloisons intérieures. La plupart des acheteurs l’ont fait pour créer un bureau, un dressing,… C’est important de pouvoir répondre au plus près à leurs besoins car ils considèrent que ce logement sera leur chez soi jusqu’à la fin de leur vie », estime Christophe Hendrix qui note cependant que « certains propriétaires ont décidé de ne pas occuper le bien tout de suite et de le louer. Mais ils sont rassurés de savoir qu’ils ont un bien qui leur plaît où ils pourront un jour aller. C’est un soulagement. »

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