A chaque âge ses angoisses
Statistiquement parlant, près de 2 personnes sur 10 présentent des troubles anxieux chaque année. Mais 2020 est une année très particulière… Pour nous tous, la COVID n’a fait que multiplier les événements à surmonter. Qu’il s’agisse d’un divorce, d’un pépin de santé, d’un deuil, d’un changement professionnel ou encore de bouleversements brusques dans notre routine,… ces derniers mois nous ont fragilisé et peuvent nous entraîner dans une spirale d’angoisse. Heureusement plusieurs solutions bien plus douces et efficaces sur le long terme que le « Xanax » et autres psychotropes s’offrent à nous…
1. La Kinésiologie
« Dans mes séances, j’ai l’habitude de nous comparer à un bio-ordinateur. De la même manière que chacune de nos cellules contient l’ensemble des données qui détermineront nos caractéristiques physiques ( la couleur de nos yeux, notre taille …) , nos cellules enregistrent également nos expériences de vie et les tonalités émotionnelles qui y sont associées. C’est ainsi , par exemple, qu’un morceau de musique peut (r)éveiller en nous de merveilleux souvenirs et des émotions agréables, alors qu’une simple odeur ou une situation banale peut déclencher un état de stress, de contrition et de panique totale. En fait, tout dépend de nos propres mémoires et de nos archivages, bien personnels et uniques . » nous explique Valérie Keymolen avec bienveillance. La Kinésiologie, grâce au test musculaire, permet d’ interroger le disque dur de ce bio -ordinateur afin d’ identifier l’origine du stress, que l’ on s’ en souvienne consciemment ou non, et de nous libérer des impacts limitatifs de ces séquences sur notre vie. Nous retrouvons alors le choix et la possibilité de nous laisser être dans nos meilleurs potentiels pour faire place à une énergie renouvelée et apaisée.
2. La Biorésonance
3. L’EMDR
- L’intrusion (impression de revivre l’événement, flash-backs, cauchemars,…) ;
- L’hyper-stimulation (hyper-vigilance, insomnies,…) ;
- L’évitement (émoussement affectif, fuite,…).
La thérapie EMDR permet d’activer des capacités d’autoguérison du psychisme. Elle peut aussi se combiner à une thérapie cognitivo-comportementale.
4. L’hypnose
« Les angoisses et les troubles anxieux (ou anxiogènes) se caractérisent souvent par des sensations de peurs diverses, allant d’une petite insécurité à de véritables terreurs. Elles sont liées à un lieu, un objet ou une situation de la vie. Le patient est alors focalisé sur sa peur qu’il vit mal. » souligne Tony Simon, thérapeute spécialisé en hypnothérapie. « Dans un premier temps, l’hypnose utilise des techniques de relaxation, ce qui permet au patient de se relâcher et de se détendre. Le patient peut dès lors apprendre à contrôler des sensations dans son corps, mais également à les modifier. Par extension, ce contrôle pourra être déplacé sur les situations anxiogènes. Dans un deuxième temps, l’hypnose permet également d’anticiper les éléments anxiogènes, ce qui l’aide à mieux les gérer. L’hypnose l’aidera alors à transformer des situations « négatives » en situations « positives » par l’apprentissage du contrôle de ces sensations, voire l’évitement de leur arrivée. Enfin, et dans un troisième temps, l’hypnose aide à intégrer la situation anxiogène comme un élément normal de la vie. De plus, l’hypnose utilise également des techniques de suggestions afin de communiquer avec l’imaginaire et éloigner les sensations problématiques de la conscience du patient. Ce travail ne sera efficace que dans une relation de confiance du patient avec son thérapeute. » conclut-il.
5. La PNL
Albert Einstein disait : « Dans une opposition entre la volonté et l’imagination, c’est toujours l’imagination qui l’emporte ». Et c’est plutôt une bonne nouvelle, car cela signifie qu’en travaillant à l’aide des techniques de Programmation Neuro-Linguistique sur ce processus d’imagination on va pouvoir réduire cette réaction plus ou moins panique. Nathalie Nenin, psychothérapeute systémique, nous confirme que la PNL est un outil thérapeutique pouvant aider à la gestion du stress, notamment à travers des techniques de visualisation. « En partant du principe que le cerveau ne fait pas la différence entre le réel et l’imaginaire, nous pouvons lui donner une nouvelle manière de réagir en visualisant sous relaxation la situation générant le stress. Lors de cet exercice, nous allons soit imaginer un scénario idéal ou simplement fixer des repères apaisants. Le stress peut être issu de croyances qui nous empêche de voir une autre réalité. Il s’agit donc de croyances polluantes. A nouveau, la PNL peut aider à mettre en doute ces croyances toxiques et ainsi nous offrir la possibilité de voir les situations sous un autre angle. En comprenant l’intention positive du cerveau, nous pouvons apprendre à réagir d’une autre façon. Les principes de base de la PNL sont d’une part utiliser nos ressources et d’autre part apprendre des techniques de relaxation proche de l’hypnose. L’avantage de cet outil thérapeutique est qu’il n’est en aucun cas confrontant mais permet en douceur de détricoter nos angoisses. » souligne Nathalie Nenin.