trous de mémoire

Pourquoi avons-nous des trous de mémoire ?

Avec la multiplication d’articles dans les médias concernant Alzheimer et d’autres maladies liées à la démence, nos petites pertes de mémoire deviennent source d’angoisse. Mais ces accrocs sont généralement liés à de mauvaises habitudes de vie. Comme un excès de stress ou d’alcool. Rien de plus. Explications.

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Avec notre mode de vie surchargé, avec la multitude de codes, d’informations à retenir, qui peut se targuer de n’avoir jamais eu d’accrocs liés à la mémoire ? Un souci qui fait peur et qui rappelle des maladies dégénératives comme l’Alzheimer. Mais oublier est un phénomène classique, normal dans la plupart des cas. La cinquantaine venue, il est temps d’accepter les petits trous de mémoire qui peuvent survenir.

D’où viennent les trous de mémoire ?

Même si à 50 ans on se refuse de voir la vérité en face, la mémoire n’est plus efficace à 100%. Ce qui explique que certains oublis se feront ressentir. Un phénomène normal. Tout comme ce trou de mémoire lié à un mauvais enregistrement d’une information. Distrait, peu concentré ou centré sur une autre tâche, votre cerveau n’a pas assuré la bonne mémorisation. Parfois, elle s’est bien déroulée mais l’info s’est perdue dans l’ensemble de vos connaissances enregistrées. Comme ce nom d’acteur que vous recherchez dans une conversation. Et qui reviendra après quelques minutes, après l’harmonie entre la mémoire lexicale et la mémoire dite sémantique. Tout ce qui accompagne la mémoire relève d’un processus d’une complexité qui n’est pas encore totalement maîtrisée par le monde médical. Et souvent, aucune pathologie ne joue un rôle susceptible de vous inquiéter.

Comment améliorer sa mémoire ?

Comme tout autre organe du corps, le cerveau réclame des soins et des exercices réguliers pour le maintenir dans de bonnes conditions. Pour assurer un fonctionnement régulier du cerveau, de l’exercice physique (et intellectuel) régulier est à recommander. Toute comme une alimentation saine, un bon sommeil et la volonté de ne pas surcharger son cerveau avec un excès de stress. Il y a ce qu’il faut faire et ce qu’il est nécessaire de réduire (voire de supprimer). Comme la consommation de tabac, d’alcool et de médicaments (comme les psychotropes). La cinquantaine venue, un examen médical devrait permettre de déceler certaines maladies (diabète, dépression, hypertension…) qui mettent en péril nos vaisseaux sanguins, et donc celle de notre cerveau.

Quand faut-il s’inquiéter ?

Si l’âge s’accompagne souvent d’une mémoire moins bonne qu’à 20 ans, certains signaux d’alerte se doivent d’être pris en compte. Par vous-même ou par votre entourage. Comme ces oublis fréquents, et qui perturbent une vie quotidienne. Dans ce cas, une consultation s’avère nécessaire. Tout comme pour ces symptômes qui doivent alerter eux aussi : une difficulté croissante à trouver ses mots dans une conversation, difficile à suivre, une incapacité à se souvenir d’un visage connu, de retrouver un prénom, un changement dans le comportement social, avec davantage d’irritabilité et un état fréquemment mélancolique voire dépressif.


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