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Nager le crawl pour sculpter sa silhouette

Avec la brasse, le crawl constitue le type de nage le plus populaire. Un constat loin d’être étonnant au vu de ses bienfaits sur le corps. Une bonne raison de se mettre à l’eau.

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Inutile de revenir sur les bienfaits de la natation. Si ce n’est pour cibler la nage la plus complète pour s’assurer un corps en forme et bien taillé : le crawl. Une nage un peu technique, certes, mais surtout une alliée de choix pour la silhouette.

Les bienfaits du crawl

La popularité du crawl s’explique par la multitude d’effets positifs constatés :
1. Renforcement de la coordination des mouvements. Le crawl réclame de pouvoir combiner l’action des jambes et des bras mais aussi la bonne respiration.
2.  Amélioration du souffle grâce au rythme soutenu. Avantage pour accompagner d’autres sports d’endurance comme le running ou le vélo.
3.  Réduction des risques de maladies cardio-vasculaires.
4.  Renforcement musculaire assuré. Le crawl permet notamment de travailler le dos et le torse, mais aussi les quadriceps, les fesses (idéal pour contrer la culotte de cheval) ou les ischio-jambiers.
5.  Perte de poids. Par l’intensité des mouvements, une séance de crawl permet de brûler entre 200 et 300 calories, voire plus selon le niveau acquis.
6. A ces éléments positifs s’ajoute encore l’effet hydromassant. Nager permet de stimuler l’ensemble du corps par le massage de l’eau. Avec comme résultat une peau plus ferme.

Quelques conseils pratiques

Ces bienfaits ne seront réellement constatés qu’avec le suivi de quelques recommandations. Comme l’explique Jeanne Moens, coach sportif : « Première chose à rappeler, la régularité est essentielle pour constater les effets du crawl. Je conseille souvent de débuter avec une amie, pour se
motiver. Avec une fréquence de deux à trois fois par semaine, et des séances de 40 à 50 minutes. Au fil du temps, vous aurez l’endurance pour nager toujours plus longtemps mais mieux vaut rester raisonnable pour ne pas s’épuiser ou se lasser. Par ailleurs, il peut être intéressant, et plus encore
pour les nageurs débutants, de prendre quelques heures avec un coach pour apprendre les bons mouvements du crawl. Quelques accessoires peuvent aussi améliorer les bienfaits. Comme l’usage de palmes (quand la piscine les autorise), parfaites pour se muscler davantage les fessiers et les jambes
ou le pull-buoy, petite planche serrée entre les jambes, pour cibler le haut du corps. »
Et comme rien ne vaut l’image, de nombreux tutoriels existent sur Youtube pour apprendre les bons gestes. Comme la chaîne Mon coach de natation . Une présentation du crawl bien expliquée avec ce qu’il faut faire ou pas pour profiter au maximum de la nage et s’éviter les blessures.

Peu de contre-indications

Il n’y a pas réellement d’obstacles spécifiquement liés au crawl, mis à part ceux liés à la natation en général. Quels sont-ils ? « Ce sont souvent des pathologies comme toutes les infections pulmonaires, des problèmes articulaires, cardiaques ou cutanés. Dans mes cours, j’ai eu quelques femmes plu âgées qui venaient pour vaincre leur aquaphobie, un frein majeur et assez courant. Dans tous les cas, avant de commencer le crawl, qui n’est pas la nage la plus douce, je conseille de passer chez son médecin pour obtenir le feu vert », conclut Jeanne Moens.

 

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