coup de pompe après le repas

Comment éviter le coup de pompe après le repas de midi ?

Qui n’a jamais eu tendance à piquer du nez après le déjeuner ? Ce moment de la journée où notre énergie semble faire du surplace. Le coup de pompe après le repas peut être limité par quelques bons gestes à adopter.

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Une réunion longue et soporifique en fin de matinée ou un déjeuner un peu trop copieux pris avec les collègues ou un client. Et voilà que l’après-midi débute en mode ‘bâillements répétés et envie de dormir’. Ce coup de pompe après le repas est à la fois gênant et fréquent. Il existe plusieurs solutions pour garder son énergie et éviter le regard amusé des collègues.

À l’origine de ce coup de pompe après le repas

« Cette somnolence de début d’après-midi, dite post-prandiale dans le jargon médical, a pour origines le déjeuner et le phénomène de digestion qui s’ensuit. Il faut savoir que le processus de digestion d’un repas consomme généralement 10% de notre énergie. Donc, plus vous aurez un déjeuner copieux et plus la digestion sera longue et difficile. L’idéal consiste à prévoir un déjeuner peu riche en graisse, de friture notamment. Avec des légumes, des protéines et un fruit. Et des glucides complexes (pain complet pour le sandwich). Les sucres rapides seront plutôt remplacés par des sucres lents. Pour éviter le pic d’insuline et la somnolence associée », explique Annie Leroy, nutritionniste.
« Mais, ajoute-t-elle, opter pour un repas frugal n’empêchera pas totalement le phénomène que d’aucuns connaissent à des degrés divers. Il peut résulter d’un déficit de sommeil nocturne. Mais aussi, être déclenché par notre horloge biologique. Ce coup de mou se déclenche naturellement vers 14 h. Un phénomène bien connu des médecins, fréquent parmi les classes d’âges plus élevées, dès la cinquantaine. »
Le phénomène est bien compris par de plus en plus de responsables des ressources humaines, qui proposent à leurs salariés des possibilités de (courtes) siestes pour retrouver un rendement optimal par la suite.

Certains éléments déclencheurs

Cette somnolence peut résulter de divers facteurs aggravants. Dont :

  • Un manque d’activité dans la journée, avec une sédentarité excessive (comme du travail de bureau).
  • Une consommation d’alcool au déjeuner. L’alcool va provoquer l’inhibition du message moteur vers les muscles, d’où cette envie de dormir.
  • Du diabète.
  • Une surcharge pondérale.
  • Un déjeuner trop copieux.
  • Une déshydratation, même légère, donne généralement lieu à un effet léthargique.

Cinq réflexes pour contrer le coup de barre post-déjeuner

Plusieurs comportement positifs apportent des solutions bienvenues :

  • Éviter un cadre de travail trop chauffé. La chaleur exacerbe l’effet de somnolence.
  • Privilégier la consommation d’eau. Le café, les sodas sucrés et l’alcool provoquent la déshydratation.
  • Éviter le repas pris sur le pouce. Prendre son temps, pour décompresser et bien mastiquer ses aliments afin de faciliter et d’accélérer la digestion. Ils consomment ainsi moins d’énergie.
  • Profiter d’une courte sieste. La sieste la plus réparatrice ne doit pas dépasser les 15 minutes. Et ne pas atteindre les 30 minutes, période où le réveil, survenu en plein sommeil profond, ne sera pas bénéfique pour débuter la seconde partie de la journée.
  • Sortir. Pour profiter de la lumière naturelle et pratiquer une petite activité physique. Solution efficace et plus pratique que la sieste, peu compatible avec le lieu de travail.

Photo Shutterstock.


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