A petite dose, le soleil, c’est de la bonne humeur garantie. C’est la manière la plus naturelle d’avoir bonne mine et de conserver un capital osseux au top grâce à son action positive sur la synthèse de la vitamine D qui favorise la fixation du calcium dans les os. Là où les problèmes commencent, c’est quand on abuse de ses rayons ! On ne le répètera jamais assez : les UV sont l’une des causes principales du vieillissement de la peau ! N’empêche, se laisser caresser par la chaleur de ses rayons reste l’un des plaisirs les plus recherchés des vacances. Surtout quand on vit tout au long de l’année dans un pays grise mine comme la Belgique ! La solution pour profiter de ses bienfaits sans en faire les frais, rides et taches pigmentaires à la clé : adopter, maintenant plus que jamais, le bon code de conduite.
Les règles de base, plus que jamais de mise
On prépare sa peau
Au niveau de la peau, le soleil est à l’origine d’un stress important pour les cellules et entraîne une surproduction de radicaux libres. La bonne idée : préparer sa peau avant les vacances. On pense bien sûr aux compléments alimentaires spécifiques soleil riches en bêta-carotène et en anti-oxydants (à prendre en cure au moins trois semaines avant le départ), surtout si on a la peau claire et sensible, mais on oublie le banc solaire qui a surtout l’avantage de stimuler la montée de la mélanine mais vieillit toujours la peau et la déshydrate, même si on pense à mettre une protection avant la séance. Plus simplement, on adopte tout de suite une alimentation appropriée, c’est-à-dire riche en fruits et en légumes frais, arrosés d’un filet d’huile d’olive. Parmi eux, on pousse un cran plus loin en privilégiant les fruits et les légumes de couleur rouge ou orangée, riches en caroténoïdes comme la tomate, les carottes, le melon, la pastèque, les abricots… On n’oublie pas non plus les légumes à feuilles vertes, salade, persil, brocolis, basilic… qu’on associe avec des poissons riches en oméga 3 comme la sardine, le saumon ou le maquereau. Enfin, plus que jamais, on boit son litre et demi d’eau chaque jour pour s’assurer d’avoir une peau parfaitement hydratée.
On choisit le bon indice
C’est-à-dire celui qui est le mieux adapté à son type de peau, à son lieu de vacances, au rythme de vie et au type d’activités qu’on prévoit sur place. En cas d’allergie solaire, utilisez systématiquement l’indice le plus élevé et dans tous les cas, optez pour des produits qui affichent une double protection, contre les UVA et les UVB. Pensez aux soins solaires spécifiques pour le contour des yeux et protégez vos lèvres avec un baume contenant un écran anti-UV car leur épiderme fragile se dessèche encore beaucoup plus vite. Quel indice choisir ? 40 et 50 pour toutes les zones sensibles et particulièrement fragiles comme le visage, le cou, les épaules et le décolleté. 30 et 40 si on a la peau claire, sujette aux coups de soleil. 25 à 30 si on a la peau plutôt mate. 20 si on a la peau mate. 15 pour les peaux métisses et noires. Si on part à la montagne, on retient que la quantité d’UV augmente de 4% tous les 300 mètres, c’est-à-dire qu’à 1 500 mètres d’altitude, on reçoit 20 % d’UV en plus qu’au bord de la mer, même par temps couvert ! A la plage, le sable réfléchit 20 % des rayons ultraviolets et l’eau du bord de mer ou de la piscine en réfléchit 5 %. On adapte donc les indices en fonction. c’est d’autant plus facile qu’une décision européenne a imposé à toutes les marques de cosmétiques, tous circuits confondus, une classification standard : faible, c’est-à-dire inférieure à 10 ; moyenne, de 10 à 25 ; haute, de 25 à 50 et très haute, 50 et plus.