De quoi êtes-vous fière, s’agissant de votre carrière?
Ma belle-mère me disait « dans la vie, il y a des chapitres qui s’ouvrent et qui se ferment ». Je suis fière d’avoir bien géré mes chapitres successifs. Le mannequinat, les films, reprendre des études sur les animaux, et puis à nouveau des films, et à présent les monologues que j’écris et interprète sur scène avec le désir de transmettre, de raconter… J’enchaîne les chapitres avec le sentiment que chacun d’eux est passionnant à vivre.
Quelle différence, si elle existe, entre ambassadrice Lancôme il y a 20 ans, et aujourd’hui?
A l’époque, on demandait seulement aux femmes de faire rêver. Par exemple, pour les séances photo, j’enlevais toujours mon alliance. Il n’était pas question d’avoir une identité, mais d’incarner une beauté. Désormais, c’est le contraire! La complexité, la personnalité, l’individualité sont mises en avant.
Un souvenir précieux que vous conservez dans un coin de votre mémoire?
Mes parents, Ingrid Bergman et Roberto Rossellini. Ils ne quittent pas mon esprit. Comme ils étaient gais! Comme nous avons ri ensemble, et vraiment, rien ne vaut le rire.