débordée

3 conseils pour ne plus être débordée 

Entre carrière et vie de famille à gérer simultanément, il peut être facile de perdre pied face au nombre de tâches à accomplir. Des solutions existent pour éviter d’être débordée.

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« Je suis débordée. » Un état de stress connu du plus grand nombre, à n’en pas douter. Entre réunions, dossiers à remettre, shopping, gestion des (petits-)enfants, etc. Soit le quotidien de beaucoup de femmes de plus de 50 ans. Une vie rythmée par cette tendance à la performance qui prévaut dans la société. Avec cette impression d’être débordée de tous les côtés. Bonne nouvelle, il est possible de reprendre le contrôle de son temps et éviter de sombrer nerveusement.

Être débordée, loin d’être un simple ressenti

Si l’expression « je suis débordée » est souvent galvaudée, la surcharge de tâches à effectuer a été définie par le milieu médical, comme tout autre péril pour la santé. Elle peut être conceptualisée comme « une situation dans laquelle la quantité de travail, personnel ou professionnel, dépasse les capacités possibles ainsi que le temps imparti ».

Ces signaux d’alerte à prendre en compte

Signe qu’il est important de réagir, l’incapacité à savoir par où commencer face à la masse de travail. Et constater que sa vie n’est plus qu’une course permanente contre la montre. « Oui, il faut oser s’avouer être débordée. Avec cette conviction que l’on ne peut tout faire seule. Accepter d’être cette femme débordée en permanence va ruiner à petit feu votre efficacité sur le long terme par un état d’épuisement », explique Christiane Razen, coach comportementaliste. Et le corps ne manquera pas de rappeler cette situation par certains symptômes : de l’anxiété, des oublis fréquents, une fatigue chronique, mais aussi de l’irritabilité, des sautes d’humeur et des troubles liés au sommeil. Cet état de stress prolongé pourra mener, pour les cas sévères, à une forme de burn-out et/ou à de la dépression. Sur le plan psychologique, cette surcharge de travail provoquera aussi de l’isolement social. Avec un manque d’entrain pour penser à soi,  sortir ou pratiquer un sport. 
« Pour éviter ces signaux d’alerte, il convient d’accepter de ne pas pouvoir tout réaliser tout de suite. Du besoin de prioriser et de se ménager des bulles d’air pour décompresser», souligne la coach.

3 astuces pour reprendre le contrôle de son temps

S’il n’existe pas de solutions miracles ou universelles, certaines habitudes quotidiennes peuvent apporter un peu d’oxygène et désamorcer cette ambiance de stress perpétuel. Première étape, celle de lister toutes les tâches qui se présentent et effectuer une sélection drastique selon l’urgence. Avec l’organisation de to-do lists, disponibles sur papier ou en ligne, il est possible de tout mettre à plat pour avoir une vue d’ensemble et consacrer à chaque objectif le temps nécessaire. Et sans le risque d’oublier quelque chose. 
Des listes à prendre en compte, sans craindre de repousser à plus tard certaines tâches secondaires, pour éviter de se laisser envahir inutilement. Ce qui peut attendre attendra. Autre conseil à appliquer, et non des moindres, celui de s’affirmer et d’oser dire non. Une difficulté pour beaucoup mais une attitude nécessaire à adopter pour réduire la surcharge de travail. Dire oui en permanence pour faire plaisir à son boss ou à ses proches sera presque toujours contre-productif. In fine, le troisième conseil consiste à déléguer tout ce qui peut l’être, pour mieux se concentrer sur les tâches qui réclament du temps et de la concentration.

 

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