Si la ménopause constitue une période de vulnérabilité accrue, elle participe aussi aux facteurs de risques qui entraînent le déclin cognitif, notamment quant à la mémoire. De multiples études soulignent que le sport permet d’apporter une solution préventive (1). Quelles disciplines choisir ? Trois d’entre elles sortent du lot pour leurs bienfaits.
Le déclin cognitif, de quoi s’agit-il ?
Oublier un prénom ou égarer ses clés. Ces petits signes témoignent d’un trouble cognitif léger mais bien présent. Selon la définition médicale admise, les troubles caractéristiques du déclin cognitif se présentent sous la forme d’une altération progressive des fonctions cérébrales, comme la mémoire ou l’apprentissage. Les symptômes présents peuvent différer d’une personne à l’autre et être liés à des origines aussi diverses que le vieillissement, la maladie, la ménopause ou un AVC (2). Maintenir une activité physique facilite l’irrigation du cerveau en sang pour mieux alimenter les cellules en oxygène. Ce rôle protecteur permet de réduire le déclenchement de certaines maladies cardiovasculaires, intimement liées aux troubles neurocognitifs (1).
3 sports à privilégier
Tous dehors ! Le parfait résumé d’une étude canadienne dont les résultats publiés en janvier 2023 ont souligné les bienfaits d’un sport pratiqué en extérieur sur le déclin cognitif, comme l’amélioration du sentiment de bien-être (3). Une thématique étudiée également par l’University of Eastern Finland sur un échantillon de personnes de plus de 65 ans (2). L’étude reposait sur trois sports conseillés pour le maintien de la santé mentale :
- La marche. « Profiter d’une heure de marche une à deux fois par semaine permet d’évacuer le stress par la libération d’endorphines, ces hormones du bien-être. Et cette pratique agit également en faveur d’un meilleur sommeil. Facteur préventif pour le déclin cognitif », explique David Moens, coach sportif.
- La marche nordique. Sport populaire au sein de la tranche des 50 à 70 ans, la marche nordique est idéale pour réduire les symptômes de la dépression légère par l’amélioration de l’humeur liée à la production de sérotonine et de dopamine. La marche nordique renforce aussi la confiance en soi et la concentration. Deux éléments menacés par le déclin cognitif (3).
- Le golf. « Mon sport coup de cœur à conseiller aux quinquagénaires, notamment pour son rôle protecteur sur le cerveau. Pratiquer un parcours de 18 trous lui permet d’être constamment sollicité en fonction de la partie, avec l’action portée sur la concentration, mais aussi sur ce besoin constant de réactivité. Un excellent anti-âge contre le vieillissement cérébral », explique David Moens.
Références :
(1) Timing of onset of cognitive decline : results from Whitehall II prospective cohort study.
(2) Cognitive and biomarker responses in healthy older adults to a 18-hole golf round and different walking types : a randomized cross-over study.
(3) Exercising is good for the brain but exercising outside is potentially better.
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